Chapon farci aux pommes
Un vrai coup de foudre à partager.
Déguster avec un tokay pinot gris ou un hermitage.
Ingrédients pour 8 convives
1 Chapon fermier de 3,5 kg désossé - sauf les cuisses !
6 Fines tranches de lard fumé
6 Pommes acidulées
2 Oignons
8 Abricots secs moelleux
100 g de marrons cuits
450 g de groseilles - surgelées
15 cl de fond de volaille
1 Cuillère à soupe d'huile
4 Cuillères à soupe de miel liquide
Sel & Poivre
Indications de préparation
Pour préparer la farce, faire rissoler les oignons ciselés dans l'huile 5 min.
Peler et épépiner les 6 pommes.
Les couper en dés avec les abricots.
Mélanger le tout. Poivrer.
Mettre le chapon à plat sur le dos. Saler, poivrer.
Déposer la farce au centre.
Reconstituer le chapon, le
couvrir de tranches de lard puis le ficeler.
Le déposer dans un plat à rôtir.
L’enfourner 30 min puis ajouter le fond de volaille et l’enduire de miel tiédi.
Baisser le four à Th 5 - 150°c et laisser cuire encore 2 h en arrosant souvent.
20 min avant la fin de la cuisson, ajouter les marrons et les groseilles autour du chapon.
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Servir l'ensemble sur un plat, le jus dégraissé à part.
Tulle
possède plusieurs spécialités gastronomiques de grand renom,
telles que les pâtés de viande, les salmis de canard, les
cèpes farcis et les flognardes... |
Seul le chapon bressan bénéficie d'une AOC. Haut
de gamme, il est classé 4e produit gastronomique du monde derrière
le foie gras, le homard et la truffe.
Commercialisé sous label rouge, les autres chapons sont aussi
succulents mais légèrement moins chers : chapons de Vendée, de
Janzé, de la forêt de Fouesnant, de “Loire”, et du “Mans”, à chair
très blanche blanche pesant 4-4,5 kg. Fermier de Bourgogne à chair
blanche. Fermier des landes et du Gers à chair jaune.
Originaires de Scandinavie, le groseillier à
grappes est une plante étonnante par sa fructification quand ses
branches s’ornent de baies luisantes rouges ou blanches. D’une
grande longévité, il prospère même sans soins, mais bien placé et
protégé des oiseaux, il produit en abondance. Ces petites baies
translucides, rouges ou blanches, à la saveur aigrelette, se
consomment moins souvent comme dessert que sous forme de gelée, de
sirop ou de ratafia.
Le groseillier à grappes pousse
spontanément en Europe. L'Antiquité ignore superbement la groseille.
Le latin médiéval ''groseillarius'' est d'origine germanique et se
rapproche du moyen-néerlandais ''craesel'' et du haut-allemand ''Kruselberre'',
la ''baie frisée’’. Le nom
latin savant du groseillier à grappes, Ribes rubrum, provient
probablement d'un mot arabe signifiant ''aigre''. On a des raisons
de penser que les Normands, hardis fondateurs d'un royaume
méditerranéen qui pensait supplanter la vieille Byzance,
furent les importateurs de ces petits fruits délicats, au goût alors
très exotique, probablement au XIIe siècle. Sans doute aussi les
jardins soignés de l'Espagne arabe en comportaient-ils quelques
variétés. On ne signale le groseillier à
grappes, en France, qu'à partir du XVe siècle. Et ce n'est qu'au
siècle suivant que les traités culinaires commencent à mentionner
la groseille - encore s'agit-il de l'inusable groseille à maquereau! Les autres variétés ont fait tranquillement
leur chemin dans les habitudes alimentaires de France et
d'Angleterre.
Bien avant ces époques, les Scandinaves le
cultivaient.
3 espèces botaniques différentes, Ribes petroeum,
Ribes vulgare, et Ribes rubrum, sont à l’origine de notre
groseillier à grappes cultivé.
La groseille blanche est une variété
incolore qui a sa propre saveur. Peu connues dans une grande partie
de l’Europe et aux États-Unis, les groseilles sont appréciées en
Scandinavie et en Russie.