Soupe poireaux-orange
Une soupe d’inspiration anglo-saxonne pour une sophistication en toute simplicité.
Ingrédients pour 8 convives
2 Cuillères à soupe d'huile d'olive
2 Oignons - hachés finement
2 Bâtons de céleri - hachés
750 G de blancs de poireaux - coupés
1 Litre de bouillon de légumes ou de volaille
Crème fraîche fleurette
1 Orange - jus et zeste d'une orange
Indications de préparation
Dans une casserole, faire revenir les légumes avec l'huile d'olive sans les brunir.
Ajouter le bouillon et laisser cuire 20 min, jusqu'à ce que les légumes soient bien fondants.
Mixer, ajouter de la crème fleurette pour rendre la soupe encore plus onctueuse puis le jus et le zeste de l'orange.
Légume accommodant, le poireau tolère toutes
sortes de climats, se prête à quantité d’usages en cuisine, mais
possède une saveur bien a lui. Très apprécié en France, il n’a pas
encore vraiment conquis l’Amérique. Il n’en mérite pas moins le nom
de ''Conqueror'', car il a toujours su s’allier aux puissants de ce
monde, ce qui lui vaut de sérieuses références historiques — telles
ces 100 bottes de poireaux attribués par le pharaon Chéops à son
magicien de cour en sus de 1000 poires, 100 pichets de bière et 1 bœuf.
Mais le poireau était aussi un aliment pour ouvriers - à commencer
par ceux qui bâtirent les pyramides d'Égypte. Juvénal voyait en lui
''l’asperge du savetier''. Vers 640, les guerriers gallois en
ornèrent leur casque pour combattre les Saxons et firent de lui un
emblème national... Chez les mineurs du Northumberland, c’est à qui
cultivera le plus gros, nourri de vin ou de sucre brun. Pour
Rabelais comme pour Ronsard, sa tête blanche et sa tige verte
symbolisaient la virilité de l’homme mûr...
Aliment de santé, le poireau partage les vertus de ses cousins,
l’ail et l’oignon. Un traité d’herboristerie assyrien le recommande
contre le grisonnement des cheveux, Démocrite contre les saignements
de nez, et le médecin de François I : ''aux mugueteurs de dames
pour leur donner plaisante haleine''.
Différents petits poireaux verts croissent à
l’état sauvage sous
divers climats. La variété à bulbilles, légume ancien tombé dans
l’oubli, connaît un regain de faveur Mais le poireau commun cultivé
en annuel est apprécié pour son long pied blanc.