Ragoût de homard
et de moules
D'inspiration anglo-saxonne, l'on pourra, pour cette recette, utiliser du homard canadien.
Il serait vraiment dommage d'apprécier son cousin breton (le bleu) autrement qu'accompagné d'une sauce délicate ou plus simplement grillé !
Les homards canadien pourront être surgelés, en revanche, les moules devront être très fraîches.
Escorter d’un Muscadet bien frais.
Ingrédients pour 6 convives
3 Homards canadiens de ± 600 g chacun
3 Litres de moules
2 Échalotes
30 Cl de vin blanc sec
20 Cl de crème fraîche fleurette
1/2 Cuillère à café de cumin en poudre
1 Bonne pincée de safran espagnol en filament
Sel & poivre
Indications de préparation
Pour les âmes sensibles, le moyen le plus “soft” de tuer Homard, langouste ou autre crustacé..., reste de le placer 15 min au congélateur...
|
Faire cuire les homards dans un faitout d'eau bouillante salée et poivrée 10 min environ.
Les laisser refroidir, décortiquer les pinces et les queues et réserver la chair dans un bol couvert de film alimentaire.
Nettoyer les moules.
Faire suer les échalotes quelques minutes, mouiller avec le vin et porter à ébullition.
Ajouter les moules, secouer bien et laisser cuire sur feu vif 3 à 4 min.
Les égoutter en conservant le jus dans une autre casserole et les décortiquer.
Réserver avec le homard.
Réduire légèrement le liquide en le laissant bouillir quelques minutes.
Ajouter la crème fleurette, le safran, le cumin, le sel et le poivre.
Découper le homard en morceaux.
Avec les moules, les faire réchauffer dans la sauce sur feu doux et servir immédiatement.
1 pistil = 3 stigmates ou
filaments
Dosage : |
|
Les meilleurs homards du monde sont les
''demoiselles de Cherbourg'' de 250 à 400 g. En Manche, on appelle
''demoiselles'' les petits homards individuels. Aujourd'hui, on
trouve surtout des homards d'élevage canadiens, de couleur brune.
Moins onéreux que les homards bretons (de couleur bleue), ils sont
moins bons, surtout s'ils sont sortis du vivier depuis un certain
temps. Pour ce genre de recette toute simple, les crustacés de nos
côtes sont préférables!
Ils vivent dans les cavités des roches sous-marines proches des
côtes d'Armor. Ce grand crustacé sédentaire bouge sans cesse mais ne
s'éloigne jamais très loin de sa ''grotte'', surtout en hiver. Sa
pêche commence au printemps jusqu'aux premiers jours d'été, puis
reprend en septembre pour s'achever en octobre. Aujourd'hui sa
rareté confère à sa pêche un caractère confidentiel et est réservé
au particuliers ou restaurateurs.
Le cumin compte parmi les plus anciennes épices
connues. Le papyrus Elbers (1200 av. J-C.)mentionne très souvent la
présence de cumin comme remède universel, la panacée à l'époque des
Pharaons Une herbacée de 10 à 50 cm de hauteur. Entière ou en
poudre, la graine de cumin originaire de Haute Égypte, d'Iran et de
Turquie, est l'une des épices les plus utilisées.
Elle facilite la digestion. Il existe aussi une épice moins
répandue, appelée cumin noir (kala jeera), qui n'a, en fait, aucun
rapport avec le cumin...
Une flaveur spécifique, âcre, piquante, chaude et légèrement amère.
1235, un marin Irlandais, Patrick Walton, fait naufrage sur la côte de Charente. À la nage il gagne le rivage de l’Aiguillon. Dans le but d’attraper quelques oiseaux sauvages, il plante dans l’eau des pieux, reliés par des branchages.
Ce furent des moules qui se fixèrent sur les branches.
Bouchot : ''Bout choat'' en gaélique, faisceaux
de branchages.
Elles furent Jugées nettement meilleures que celles
ramassées dans les rochers. La Mytiliculture était née !