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 Dinde de la mère Noël 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 1620, une centaine de séparatistes religieux quittèrent l'Angleterre, pour fuir les persécutions religieuses, à bord du célèbre Mayflower .
Ils débarquèrent en Nouvelle-Angleterre et échappèrent à la famine grâce à une chasse à la dinde sauvage.
Ils fondèrent la ville de Plymouth (Massachusetts).
À l'automne 1621, le gouverneur William Bradford décréta 3 jours d'actions de grâce afin de célébrer la première récolte.
Ainsi naquit le Thanksgiving où, depuis, la dinde est traditionnellement servie.


Cette volaille trônait quand même au banquet de mariage d'Henri II et Catherine de Médicis en 1533, puis lors du banquet de noces de Charles IX en 1570, ainsi qu'à la table de Louis XIV.
En Angleterre, puis en France dès la fin du XIXe siècle, la dinde remplace progressivement l’oie le jour de Noël.
Cela est bien dommage... cependant qu'en Allemagne, on préfère toujours l'oie.
Longtemps synonyme de repas de fête, la dinde a fini par entrer dans notre alimentation quotidienne par le biais des produits prêts à consommer...

 

 

 

 

 

 

 

 

Accompagner d'un chutney aux fruits qui sera servi à chaque convive dans un ramequin individuel...

 

 

 

 

 



Ingrédients pour 8 convives

  • 1 Dinde de ± 3,5 kg

  • 150 g de gelée d'airelles, par défaut de myrtilles...

  • 3 Verres de bouillon de volaille
    Farce

  • 200 g de pain rassis

  • 15 cl de crème fraîche liquide

  • 2 Échalotes

  • 200 g de marrons cuits

  • 2 Pommes golden

  • 1 cuillère à soupe d'huile d'olive

  • Cognac

  • Sel & Poivre

Indications de préparation

  • Pour la farce, frotter le pain rassis avec la gousse d'ail et le faire tremper dans la crème liquide.

  • Peler et hacher les échalotes.
    Découper les pommes épluchées en tranches.

  • Faire revenir l'échalote avec les marrons et les pommes dans une poêle huilée.

  • Ajouter le cognac. Saler, poivrer, et mélanger.

  • Préchauffer le four à 175°c.

  • Introduire la farce à l'intérieur de la dinde.
    Fermer l'orifice et ficeler la volaille.

  • Poser la dinde sur la plaque du four, et enfourner à four chaud (pas plus de 175°c).
    Prévoir 2 h de cuisson au moins...

  • Dès que la peau commence à dorer, mouiller la dinde avec le bouillon de volaille chaud.
    Après 1 h de cuisson, arroser la dinde avec le jus recueilli dans la plaque du four.

  • À la fin, éteindre le four et y laisser la dinde reposer environ 20 min avant de la découper.

  • Faire chauffer la gelée dans une casserole.
    Badigeonner la dinde de gelée d'airelles chaudes.

 

 

Il faut bien admettre qu'en France, la "Cranberry jelly" est  difficile à trouver.
Par défaut l'on pourra essayer de la gelée de myrtilles...



 

 

 

 

 

 

 

 

 

Châtaigne ou marron ?

Le célèbre marronnier de nos parcs et avenues ne produit rien de comestible.
La loi a examiné la question : Une variété de châtaigne est dite “marron” lorsqu'elle produit moins de 12 % de fruits cloisonnés. Le fruit non cloisonné accède à la dignité de marron et finit en général son existence confit et glacé, offert à la convoitise des patents, amis et relations dans une jolie boîte.
La châtaigne se contente de rester simple, “peuple”, et succulente quand même.

 

 

 

 

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La dinde

 

 

La dinde est véritablement une créature du Nouveau Monde. Les archéologues ont trouvé des os fossilisés de l’animal remontant à 40 millions d’années.
Les Mexicains furent les premiers à domestiquer le dindon. C’est très probablement Cortes qui l’a rapporté du Mexique. Introduite en France au XVIe siècle, sous le nom de "dinde américaine", elle mit un certain temps à se populariser.
C’est l’ancêtre de notre dinde domestique. En 1564, Charles Estienne. dans son ouvrage intitulé "L’Agriculture et la maison rustique", le mentionne comme un gouffre à avoine, un gouffre à mangeaille… Cela n’empêcha pas les cuisiniers d’en faire grand usage.
À l’époque où les pèlerins débarquèrent en Nouvelle-Angleterre, le dindon sauvage de l’Est occupait les
régions boisées il prolifère encore aujourd’hui dans le nord de la Nouvelle-Angleterre. Rien que dans le Vermont, les troupeaux de dindons sauvages sont estimés à 20.000 pièces. Cet état délivre près de 8 000 permis de chasse chaque année, autant aux résidents qu’aux non-résidents.
La dinde n’émigre pas, même si elle vole bien et si elle a une très bonne vue. Le mâle, polygame, est sociable sauf en période d’accouplement. À cette époque, il mange peu, vivant sur la graisse de sa caroncule, une excroissance qui pend sous son cou, et lui sert de réserve. La femelle construit seule le nid, dans lequel elle dépose de 8 à 15 œufs, et élève sa progéniture.
La dinde domestique que l’on mange pour le dîner du "Thanksgiving" a été élevée pour ses gros morceaux de viande blanche. Elle a tellement changé que les pèlerins qui célébrèrent le premier ''Thanksgiving'' auraient du mal à la reconnaître...
Au XXe siècle, sous l’influence anglo-saxonne, la dinde accompagnée de marrons devint un mets central de Noël. Elle supplanta l’oie dans de nombreuses provinces françaises! Hélas…

 


La châtaigne




Originaire des régions méditerranéennes, le châtaignier était recherché par les Romains comme source de nourriture et de bois. Ils entreprirent de l’acclimater dans les Cévennes, mais on a produit des châtaignes dans la plupart des pays du sud de l’Europe où elles représentaient un aliment important pour nourrir les paysans plusieurs mois par an.
Les premières réelles cultures de châtaigniers sont apparues en France au XIIIe siècle. C’est en s’inspirant des techniques de greffages du Proche Orient, que les ardéchois ont commencé à exploiter la culture de la châtaigne dans leurs forêts. Séchées “à la clède”, au-dessus d’un feu sans flammes, les châtaignes pouvaient se conserver toute l’année et palier ainsi aux carences alimentaires fréquentes à l’époque. Ce fait d’histoire vaut au châtaigner son surnom “d’arbre à pain”.
L’Espagne en a exporté en abondance. On dit que celles de Madère sont les plus grosses. Plus au nord de l’Europe. Le châtaignier s’il peut atteindre une taille impressionnante, ne fructifie bien qu’après les étés chauds, il est donc plutôt planté pour son bois.
Châtaignes et marrons, 2 noms pour le même fruit. "Châtaignes" désigne un fruit plus petit. Variété de châtaigne cultivée et améliorée — le châtaignier pousse à l’état sauvage — le "marron est aisément reconnaissable : sa bogue hérissée d’épines, sans cloisonnement intérieur, ne renferme qu’1 seul lobe, bien régulier et toujours bombé, alors que la
châtaigne sauvage en contient plusieurs, serrés les uns contre les autres et souvent aplatis sur une face, II demeure ainsi plus présentable après l’épluchage. Ne pas le confondre avec les fruits du marronnier — les marrons d’Inde — qui
jonchent le sol à l’automne, amers et non comestibles, pour tout dire très toxiques ...