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 Poulet "D.G"
        Poulet "Directeur général"
 

 

 

 

 

 

 

Le poulet DG, n’est pas un plat traditionnel. Originaire du Cameroun,  il a surgi spontanément, en ville, dans les années 80.
Il a acquis ses lettres de noblesse dans ces petits restaurants de quartier appelés “chantiers” au Cameroun.
Les chantiers sont en fait des restaurants improvisés “chez l'habitant”, sorte de tables d'hôte bon marché qui, à défaut d'être légales, sont plus ou moins tolérées afin de permettre aux familles d'arrondir leurs fin de mois...
La réputation de tel ou tel “chantier” se propage de bouche à oreille et toutes les maîtresses de maison rivalisent de savoir-faire afin de mériter les étoiles virtuelles de cet équivalent oral du Guide Michelin.

Sachant que les Présidents Directeurs Généraux sont des gens, par définition pressés, ce plat a été surnommé “Poulet DG” (afin d’obtenir le sigle : P.D.G ). C’est, en effet, un plat qui permet aux hommes d'affaires de manger rapidement, sans couverts, la viande et les légumes.
Progressivement, le poulet DG est sorti du cadre des “chantiers”.
Les femmes se sont mises au poulet DG afin d’“essayer” de garder leur mari à la maison…

Il est l'un des plats de référence du Cameroun, un plat de fête, équivalent du repas traditionnel du dimanche en France. Le poulet D.G. est un plat complet !  - 2005

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Ingrédients pour 6 convives

  • 25 Cl d'huile de tournesol

  • 4 Bananes plantain jaunes

  • 6 Cuisses de poulet

  • 3 Carottes moyennes

  • 1 Poireau

  • 1/2 Poivron rouge

  • 1/2 Poivron jaune

  • 2 Cuillères à soupe de curry

  • 2 Cubes de bouillon culinaire épices-oignons

  • Sel & poivre
    Sauce

  • 30 Graines de djansan

  • 1 Oignon

  • 4 Branches de persil

  • 3 Gousses d'ail

  • 20 g de gingembre

  • 4 Graines de pépé

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Éplucher l'oignon, l'ail et le gingembre.
    Les hacher grossièrement avec le persil.

  • Ajouter les graine de djansan et les graines de pépé.
    Mixer le tout jusqu'à ce que l'ensemble devienne homogène. Ajouter 25 cl d'eau et mélanger.

  • Éplucher les carottes, les découper en rondelles d’ 1 cm ainsi que le poireau.

  • Couper les poivrons en petits carrés.

  • À l'aide d'un couteau couper les extrémités des bananes puis inciser la peau dans le sens de la longueur avant de les éplucher.

  • Les couper en tranches d' 1 cm d'épaisseur environ, puis les faire frire.

  • Couper les cuisses de poulet en 3, faire revenir les morceaux dans une huile chaude dans la cocotte de cuisson.
    En fin de cuisson retirer toute l'huile. Réserver.

  • Dans la cocotte de cuisson, verser 50 cl d'eau, ajouter toutes les préparations à l'exception des bananes.
    Saupoudrer de curry et de cubes de bouillon émiettés. Saler, poivrer.

  • Porter à ébullition. 10 min après le début de l'ébullition, ajouter les bananes.
    Ajuster l’assaisonnement si besoin. 

  • Laisser mijoter pendant 15 min sur feu moyen.

  • Servir chaud.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La banane plantain
Musa paradisiaca

 

 

La banane plantain est le fruit d'une plante herbacée appartenant à la même espèce que la banane dite douce ''Musa sapientum'', banane-fruit que nous connaissons tous.
De fait, ils s'agit de 2 fruits bien différents. La banane plantain est une banane à cuire, qui se consomme comme un légume, (Elle ne peut se consommer crue, même très mûre, car trop indigeste à cause d’une forte teneur en amidon), alors que la banane douce est un fruit le plus souvent dégusté cru.
La banane plantain ou banane-légume est le féculent des Antilles et d'Afrique qui accompagne superbement poissons et volailles. Son goût légèrement acidulé, ressemble un peu à celui de la patate douce. Contrairement à la banane-dessert, il faut éviter de choisir la plantain selon son apparence. Très dure, molle ou fendillée, elle est toujours bonne à consommer.

- Cuisson au four : Laver le légume-fruit - conserver la peau – placer dans l’état au four à 180° pendant 50 min. À la sortie du four retirer la peau et assaisonner avec 1 noix de beurre et 1 pincée de cassonade.
- Cuisson à l’eau bouillante – pochée : Couper les 2 extrémités - pratiquer 1incision sur toute la longueur sans toucher à la pulpe - plonger quelques minutes dans l'eau bouillante salée. Enlever ensuite la peau qui se défait facilement, une opération est indispensable pour retirer toute l'amertume. Continuer la cuisson sans la peau. Vérifier le degré de cuisson - elle est cuite quand on peut enfoncer la pointe d'un couteau dans sa chair facilement.
Cuire légèrement moins si on veut la faire sauter dans la poêle afin de lui conserver sa forme. Retirer, égoutter, comme une pomme de terre. Elle peut être ensuite réduite en purée, sautée au beurre ou à l'huile.

 


Le curry

 

 

L’inde est l’une des plus anciennes civilisations, enrichie par les cultures différentes des nombreuses invasions qu’elle a connues. La cuisine indienne a hérité d’influences du monde entier, afin de devenir un art plus qu’une science. La combinaison d’un très grand nombre d’herbes et d’épices, représente la base des plats indiens. 70 % de la population est végétarienne.
Le curry peut être une plante, mais également ce que les Indiens appellent ''masala'', c’est-à-dire ''mélange'', qui n’est pas une épice mais un plat.
Le curry "épice" est une combinaison d’ingrédients - jusqu’à 20 - variant selon chaque cuisinier, qui garde secrète sa composition exacte. - Certains ingrédients sont incontournables :cardamome, cannelle, clou de girofle, coriandre, cumin, gingembre, noix muscade, poivre et curcuma. D’autres dépendant du cuisinier : graines d’anis, carvi, fenouil, fenugrec, laurier, macis, moutarde, graines de pavot, safran, sésame, piment...
Tous ces ingrédients sont choisis entiers, puis sont grillés et réduits en une fine poudre dont la couleur varie entre le jaune, le rouge ou le vert. La pâte qui en résulte devra être utilisée très rapidement, pas + de 8 jours après sa préparation!

Le mot curry, du vieux mot tamoul ''kari'', s’est ensuite généralisé à tous les plats en sauce et épicés indiens. Le curry de Madras, l’un des plus riches en épices et des plus relevés, est aussi le plus célèbre.
Si l'on fait son curry soi-même, l'on doit toujours respecter le principe qui veut que la poudre de curry doit être impérativement chauffée dans un peu de beurre ou d’huile végétale avant d’être incorporée à la sauce. Un mélange de curry cru ne sera jamais un délice.