Chaud-froid glace vanille
et poires-figues au miel
Ingrédients pour 4 convives
4 poires : guyot de préférence...
4 figues
30 g de beurre
1/2 cuillère à café de cannelle
50 g de miel d'acacia
4 Boules de glace à la vanille ou à la pistache
Indications de préparation
Préparer
les fruits.
Peler les poires.
Les ouvrir en 4.
Retirer le cœur
et les pépins, puis couper la chair en 8 morceaux.
Laver les
figues et les couper en 2 dans la longueur.
Fondre le beurre dans une grande poêle et faire revenir les morceaux de fruits.
Verser
le miel et mélanger de façon que les fruits soient bien
enrobés de sirop.
Ajouter
2 cuillères à soupe d'eau.
Saupoudrer de cannelle, couvrir
et laisser mijoter à feu modéré pendant 7 min.
Les fruits
doivent être fondants, mais pas mous.
Les
laisser refroidir complètement dans le sirop.
Au moment de servir, réchauffer les fruits: ils seront meilleurs car ils auront macéré clans le sirop de cuisson.
Répartir
les poires et les figues sur 4 grandes assiettes à dessert.
Déposer
1 boule de glace au centre et napper de sirop chaud.
Servir aussitôt, pour que la glace n'ait pas le temps de fondre.
Originaire d’Asie Mineure, la figue fut l’un des
premiers fruits cultivés. Bien avant l’Antiquité, elle était déjà un
élément essentiel de l’alimentation dans le bassin méditerranéen.
Les Grecs expliquaient qu’elle leur avait été offerte par la déesse
Déméter. Ils vouaient une attention tout particulière aux figuiers
et à leurs fruits précieux au point d'en interdire l'exportation.
Caton en connaissait 6 variétés. 2 siècles plus tard, en l’an 60 ap.
J.-C., Pline en citait près de 29, de nos jours, on a décrit plus de
600 variétés de figues.
Certains documents archéologiques montrent que les figues ont
sûrement été importées dans le nord de l’Europe par les Romains,
mais leur culture n’apparaît dans ces régions qu’au début du XVIe
siècle.
Le figuier est un proche parent botanique de
plantes d’appartement tels que le Ficus elastica, le
Ficus benjamina et le Ficus lyrata.
Le figuier a de grandes feuilles caractéristiques, variables selon
la variété. Adulte, ce feuillage est caduc mais sur les jeunes
arbres, il a tendance à persister ce qui les rend plus sensibles au
gel. Le figuier se cultive en arbre de plein-vent ou en cépée,
souvent palissé sur un mur.
Presque tous les figuiers cultivés peuvent fructifier sans
fécondation, par parthénocarpie. Toutefois, chez quelques variétés
anciennes des pays chauds, les pieds femelles ne sont fécondés que
par l’intermédiaire d’une petite guêpe, Blastophaga psenes,
qui vit dans les caprifiguiers (figuiers sauvages) mâles. L’insecte
s’introduit dans la figue par un petit orifice situé à la base de
celle-ci et contribue à la pollinisation.
Est-elle comme bon nombre de nos fruits usuels,
originaire de la Chine où on l'aurait cultivée voici déjà 6000 ans?
Vient-elle plutôt de l'Asie centrale, entre le Cachemire et la
Mésopotamie...
Il est probable que le poirier sauvage croît spontanément
dans toutes les régions un tant soit peu tempérées de l'immense
Eurasie, mais faut alors des yeux très avertis pour en identifier
les fruits, surgissant minuscules après une floraison
remarquablement éphémère...
Les premières poires cultivées furent sélectionnées dès l’époque préhistorique à partir d’arbres sauvages originaires d’Asie Mineure. Bien connue des Grecs et des Phéniciens, les Romains eux, cultivaient des variétés améliorées, et l’appréciaient crue, cuite ou séchée au soleil. Il en faisait déjà une boisson fermentée.
Au temps de Caton, il existait au moins 6 variétés de poires
différentes. Pline en mentionne 41, Palladius 56... En Italie
médiévale, une liste destinée au grand-duc de Toscane, Cosme III en
cite 209. La Quintinie, jardinier de Louis XIV, a dénombré 500
variétés de poires, mais a surtout privilégié la poire à cuire
''Catillac'' pour le Potager du roi.
La création de la plupart de nos variétés modernes fut surtout
l’œuvre de quelques arboriculteurs passionnés français et belges de
la fin du XVIIIe siècle.