Logo

 

 Cassoulet des Asturies
          Fabada asturiana
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Ingrédients pour 6 convives

  • 1 Kg de haricots blancs secs : fabes si possible, sinon lingots

  • 750 g de jarret de porc demi-sel

  • 300 g de boudin noir

  • 300 g de chorizo

  • 1 Oreille de porc salée

  • Sel

Indications de préparation

  • La veille faire tremper les haricots dans de l'eau froide pendant 12 h.

  • Faire également tremper le jarret et l'oreille pendant 12 h dans de l'eau tiède. Le jour même.

  • Mettre tous les ingrédients dans une marmite et les recouvrir d'eau froide.

  • Porter à ébullition, retirer l'écume, couvrir et laisser cuire sur   feu très doux pendant 2 h.

  • Pendant la cuisson, ajouter en 2 ou 3 fois un peu d'eau froide afin de stopper l'ébullition, la saveur des haricots n'en sera que plus délicate.

  • En milieu de cuisson, goûter le bouillon et rectifier l'assaisonnement si nécessaire.
    S'il est trop clair, écraser quelques haricots au presse-purée ou à la fourchette et les incorporer au bouillon.

  • Laisser reposer le cassoulet (sans le laisser refroidir) et servir.

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 



Au Moyen Âge : assiégés et affamés, les habitants de Castelnaudary en Languedoc rassemblèrent et firent mijoter dans une même potée tous les aliments qu'ils détenaient encore : Le Cassoulet était né.
Comme les potées diverses et variées, le cassoulet fut un plat de base. Un plat de gens pas bien fortunés qui se composait de ce qu'ils produisaient eux-mêmes : fèves, couennes, morceaux de porc, saucisses, etc.
Les femmes le laissaient au chaud de la cheminée, dans la “cassole”, et complétait au fur et à mesure avec ce qu'elles avaient sous la main.
En fait, l'histoire commence vraiment au XVIe siècle, par la grâce d'un humaniste italien auquel vient l'idée de semer des graines de ce “faguiolo” ramené par d'intrépides navigateurs de l'Amérique latine que l'on appelait encore les Indes. La graine blanche ainsi semée gagne le Bas-Rhône sous le nom de “faiouls”. En 1637, un curé d'Agde s'y intéresse à son tour, si bien qu'il lance la mode des pois blancs, devenus “flaviols”. Peu à peu les haricots, nommés aussi favonadas ou moujétadas, prennent la place des fèves dans ta fricassée.
La moujétada, fabonnada dans le Tarn, fricassée de haricots bien mouillés, cuits dans l' “oule” avec force couennes, andouille, queue de porc confite, pieds de porcs, saucisse de Toulouse cuite séparément à la braise, a même donné son nom au repas festif, pris sur la place publique, clôturant la fête votive des villages du Lauragais.
Les fermières qui vivaient dans les collines du Lauragais entre Toulouse et Castelnaudary, engagées au service des grands marchands toulousains du XVIe siècle portèrent la recette du cassoulet sur la place du Capitole...
Au fil du temps, le cassoulet de haricots, cuit dans l' “oule” et gratiné dans la “cassole”, est devenu un plat de fête emblématique du Sud Ouest, au point de faire l'objet de savantes discussions sur la région qui détient le plus authentique, et de connaître, ici ou là, de singulières variantes.

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

Le haricot

 


Le haricot nous vient d’Amérique du Sud. Christophe Colomb le découvrit à Cuba, Jacques Cartier au Canada un demi-siècle plus tard.

Son nom semble bien dériver de l’aztèque ''ayacotl''. Le XVIe siècle le vit conquérir l’Europe, avec tant de succès que les Toscans furent surnommés ''mangafugioli'', mangeurs de haricots. Le Soissons français apparut au XVIIIe siècle et le premier flageolet en 1878, introduit par Chevrier, près d’Arpajon. L’Anglais William Robinson, chroniqueur horticole, observe en 1869 qu’en France on sert des haricots ''tous les jours en hiver, sous une forme ou une autre, dans tous les restaurants parisiens, du plus modeste au plus réputé''.

De coloris variés par la cosse et le grain, les haricots à écosser en demi sec peuvent se consommer frais, mi-secs ou secs.

 


Le chorizo

 

 

Saucisson d’origine espagnole, + ou - pimenté à l’aide de “pimienton”, une variété de paprika qui lui donne sa couleur rouille et son goût légèrement fruité, ce depuis le XVIe siècle...

 





Le boudin noir

 

 

Fort ancienne, la préparation du boudin, nous vient sans doute d'un cuisinier de la Grèce antique.
Autrefois les agapes de fin d'année comportaient toujours du boudin noir et le sacrifice du “Monsieur”, en décembre, s'accompagnait d'une boudinée conviviale...
.