Chrismas cup
Le plus délicat reste de se procurer des cerises pendant la période de "Chrismas"…
À défaut, utiliser des cerises
au marasquin en bocal.
Ingrédients pour 8 convives
1 Bouteille de Champagne Brut
8 cuillères à vodka
8 cuillères à soupe de liqueur de pêche
Décoration
2 Kiwis
1 Banane
8 Cerises
Indications de préparation
Verser dans une grande coupe ou
saladier en verre, le Champagne, la vodka et la liqueur de pêche.
Ajouter les kiwis coupés en
quartiers, la banane en rondelle et les cerises.
Servir dans des coupes à
champagne.
Le champagne, une histoire de bulles...
Les bulles de champagne naissent surtout dans les fibres textiles, qui restent sur la paroi du verre... La science ne démontre rien, car sa mission - la recherche des mécanismes des phénomènes - n’est pas la production de théories, mais la réfutation de "modèles", sorte de simplification de la vérité : paradoxalement, ce travail de sape conduit au progrès de la connaissance ! Un cas d’école est l’étude des bulles de champagne. On
a commencé par comprendre que les bulles naissaient à la
surface des verres. Puis cette idée a été précisé, par
l’observation de quelques bulles sur les éventuels
"voltigeurs", ces particules qui sont parfois en suspension
dans le breuvage effervescent. Sic itur ad astra Une équipe de Saint-Gobain Recherche en 2003, avait étudié la surface des verres, à la recherche d’éventuels défauts du verre, où seraient nées les bulles : on imaginait des crevasses… telles les gravures, faites intentionnellement celles-ci au fond des verres. Le mécanisme aurait été le suivant : le versement du champagne dans les verres aurait laissé des poches de gaz, dans ces crevasses et fissures. Or la pression de ce gaz égale à la pression atmosphérique, est inférieure à la pression du dioxyde de carbone dissout dans le liquide ; aussi le dissous aurait migré vers ces poches, qui auraient gonflé, formant finalement des bulles qui se seraient détachées. Le détachement de ces bulles laissant du gaz dans les fissures, du gaz dissout serait revenu enrichir les poches, formant ainsi une nouvelle bulle, et ainsi de suite… En réalité, le travail effectué à Saint-Gobain Recherche avait montré que la surface du verre est lisse (à l’échelle considérée) et que les bulles semblaient naître sur des particules minérales (tartrates, carbonates) ou sur des fibres textiles. Dans ce nouveau modèle (toujours faux, c’est une antienne), on imaginait que les dépôts minéraux et les fibres de tissu formaient les aspérités nécessaires à la croissance des bulles.
L’emploi d’une caméra ultrarapide a réfuté à nouveau le
modèle : au Laboratoire d’œnologie de Reims, fut démontré
que les croissances de bulles se font surtout, non pas sur
les fibres, mais dans celles-ci : les fibres textiles sont
creuses, et le versement du champagne dans les flûtes où ces
fibres sont venues se coller aux parois laisse des poches
dans les fibres. Les fibres, essentielles Ces fibres doivent être considérées comme des ensembles de microfibrilles, où le gaz dissous dans le liquide diffuse. Il vient alors enrichir les bulles coincées dans les fibres, de sorte que les poches de gaz de l’intérieur des fibres (il y a généralement 1 poche par fibre) grossissent et finissent par "déborder" des fibres : 1 bulle se détache alors, laissant une poche de gaz dans la fibre, qui peut à nouveau grossir et engendrer une bulle. Tout cela en quelques millisecondes ! Comment la bulle se détache-t-elle de la poche de gaz restée dans la fibre ? La théorie n’est pas aboutie, mais une hypothèse serait que joue l’effet Rayleigh (du nom du physicien anglais), selon laquelle une interface telle que celle qui sépare le champagne du gaz se minimise. C’est, à l’envers, le même que celui qui dissocie une gaine régulière de rosée déposée sur un fil d’araignée, au petit matin, en une succession de gouttelettes : la surface totale eau/air est inférieure quand les gouttelettes sont formées. Ici, la surface est réduite lorsque la bulle se forme. Détachée, la bulle monte enfin vers la surface.
Ne
pas manquer de la contempler lors de la prochaine
dégustation du breuvage attribué à Pierre Pérignon : l’on
verra que le mouvement des bulles n’est pas vertical. En
effet le mouvement d’une bulle dans le liquide perturbe ce
dernier, qui dévie la bulle suivante du train de bulles
partant d’une fibre particulière.
Les mystères, toutefois ne sont pas moindres.
Suivant un processus connu des physiciens, le gaz carbonique
emprisonné dans le vin n'aspire qu'à se libérer : 80 %
s'échappent de manière invisible par la surface libre ; les
20 % restant forment des bulles qui remontent à la surface.
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Sa robe d’or aux reflets paille et sa très grande
richesse aromatique ou se mêlent des arômes de pain grillé et de
noisette ainsi que quelques touches minérales, donnent à ce vin fin
et léger un équilibre remarquable.
Installé sur les collines qui surplombent la Marne et l’Aube, le
vignoble champenois nous offre un vin “festif” unique au monde...