Crumble de prunes aux noix
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Ingrédients pour 6 convives
800 g de prunes rouges ou de quetsches
100 g de sucre en poudre
175 g de farine
75 g de beurre mou
75 g de sucre roux en poudre : vergeoise ou cassonade
120 g de cerneaux de noix
Indications de préparation
Préchauffer le four Th 5 – 150°c.
Laver les prunes, les ouvrir en 2 et les dénoyauter.
Les éparpiller dans un plat à
crumble.
Les saupoudrer de sucre en
poudre, mélanger.
Mettre la farine dans un saladier
avec le beurre ramolli à température ambiante et divisé en
noisettes, puis travailler rapidement du bout des doigts.
Ajouter alors le sucre roux et
les cerneaux de noix grossièrement concassés.
L’on pourra éventuellement
placer tous les ingrédients dans le bol d'un robot et mixer
Pour ce faire, il faudra utiliser du
beurre froid et non ramolli.
Répartir ce mélange sur toute
la surface des fruits.
Enfourner à mi-hauteur et
laisser cuire 40 min, jusqu'à ce que la surface du plat soit
d'un beau brun doré.
Servir juste au sortir du four.
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D’origine chinoise, la prune fut d’abord importée
en Grèce, avant de conquérir la plupart des zones tempérées.
Pline
décrivait des variétés cultivées en Syrie, en Italie et en Grèce.
Il
est probable qu’elles furent disséminées en Europe du Nord par les
Romains qui connaissaient déjà les quetsches puisque des noyaux
caractéristiques, allongés et légèrement pointus, datant de cette
époque, ont été retrouvés. Rapportée de Damas par les Croisés, le
prunier de Damas vient de la région du même nom.
Il fut probablement rapporté en Europe par le duc d’Anjou, au XIIe
siècle.
L’expression ''pour des prunes'',
remonte d’ailleurs à cette époque.
En effet, en 1148, les croisés restèrent bloqués
devant les portes de Damas et ne rapportèrent de l’expédition que
quelques pruniers...
Fort appréciée des princes de la Renaissance, la prune
a donné au XVIe siècle de nombreuses variétés, dont certaines sont
restées célèbres : la reine-claude, délicieuse comme fruit de
table, la prune d’Ente, destinée à la fabrication des pruneaux, la
mirabelle et son eau-de-vie blanche, la quetsche, dont on fait des
tartes et des confitures...
Le nom ''Reine Claude'' fut donné par le
botaniste Pierre Belon à une prune qu’il rapporta d’un voyage en
Orient en l’honneur de la reine Claude de France, fille de Louis
XII, épouse de François Ier qui, paraît-il, était douce et bonne.
Jugians regia, le noyer commun, est
originaire de Perse et fut introduit en Europe par les Romains vers
le IVe siècle av. J.-C. Il devint alors une ressource importante de
nourriture et de bois dans bien des régions. Le noyer est un grand
arbre à croissance lente, qui peut atteindre 45 m de haut. Ses
feuilles sont pennée et son écorce est grise. Chaque noyer porte des
fleurs femelles discrètes et des chatons mâles. Les coques ligneuses
des fruits sont entourées d’un péricarpe
charnu vert, appelé brou, et contiennent 2 cerneaux qui ont l’aspect
d’hémisphères cérébraux...
Le noyer noir, Jugians nigra,
originaire du nord-est de l’Amérique fut introduit en Europe avant
1656. Surtout cultivé pour son bois et ses qualités ornementales, il
est plus grand que notre noyer commun. Ses grosses noix, dures à
casser, sont riches en phosphore.