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 Crumble de prunes aux noix 

 

 

 

 

 

 

 

 

Beautiful Day - ja6

 

Popularisé au Royaume-Uni durant la Seconde Guerre mondiale lors du rationnement, de différents ingrédients nécessaires à la préparation de tartes. Celles-ci  nécessitant trop de farine, de beurre et de sucre. Depuis, le crumble s'est largement répandu, notamment en Europe.
Cuit au four, le crumble, le plus souvent aux fruits, est composé d’1 couche de fruits dans le fond du plat, et d’1 couche de pâte à l’apparence émiettée d’où son nom.
To crumble signifie tomber en miettes, l’adjectif crumbly: friable.
Simple et économique, il se décline facilement.
Un plat salé similaire peut être réalisé avec de la viande de bœuf, voire de mouton. Dans ce cas, la recette ne comportera plus de sucre. On pourra par ex. cuisiner ce plat avec des courgettes, du bacon et du parmesan. La pâte sera alors au parmesan, à la farine, à la chapelure, avec un soupçon de paprika et une gousse d'ail écrasée...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Ingrédients pour 6 convives

  • 800 g de prunes rouges ou de quetsches

  • 100 g de sucre en poudre

  • 175 g de farine

  • 75 g de beurre mou

  • 75 g de sucre roux en poudre : vergeoise ou cassonade

  • 120 g de cerneaux de noix

Indications de préparation

  • Préchauffer le four Th 5 – 150°c.

  • Laver les prunes, les ouvrir en 2 et les dénoyauter.

  • Les éparpiller dans un plat à crumble.

  • Les saupoudrer de sucre en poudre, mélanger.

  • Mettre la farine dans un saladier avec le beurre ramolli à température ambiante et divisé en noisettes, puis travailler rapidement du bout des doigts.

  • Ajouter alors le sucre roux et les cerneaux de noix grossièrement concassés.

  • L’on pourra éventuellement placer tous les ingrédients dans le bol d'un robot et mixer quelques secondes jusqu'à ce que le mélange soit sableux…
    Pour ce faire, il faudra utiliser du beurre froid et non ramolli.

  • Répartir ce mélange sur toute la surface des fruits.

  • Enfourner à mi-hauteur et laisser cuire 40 min, jusqu'à ce que la surface du plat soit d'un beau brun doré.

  • Servir juste au sortir du four.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une anecdote conte qu'un jeune homme qui avait porté la main sur les prunes de la reine Claude, fut surpris en flagrant délit et promptement pendu.
À quelque temps de là, un bandit, qui avait tenté de s'approprier les diamants de ladite reine, fut condamné à la même peine. Arrivé au pied du gibet, le voleur aurait eu le mot de sa fin :
Au moins, si je meurs, ce n'est pas pour des prunes ! ”.

 

Prune - ja6

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La prune

 


D’origine chinoise, la prune fut d’abord importée en Grèce, avant de conquérir la plupart des zones tempérées.
Pline décrivait des variétés cultivées en Syrie, en Italie et en Grèce.
Il est probable qu’elles furent disséminées en Europe du Nord par les Romains qui connaissaient déjà les quetsches puisque des noyaux caractéristiques, allongés et légèrement pointus, datant de cette époque, ont été retrouvés. Rapportée de Damas par les Croisés, le prunier de Damas vient de la région du même nom. Il fut probablement rapporté en Europe par le duc d’Anjou, au XIIe siècle.
L’expression ''pour des prunes'', remonte d’ailleurs à cette époque.

En effet, en 1148, les croisés restèrent bloqués devant les portes de Damas et ne rapportèrent de l’expédition que quelques pruniers...
Fort appréciée des princes de la Renaissance, la prune a donné au XVIe siècle de nombreuses variétés, dont certaines sont restées célèbres : la reine-claude, délicieuse comme fruit de table, la prune d’Ente, destinée à la fabrication des pruneaux, la mirabelle et son eau-de-vie blanche, la quetsche, dont on fait des tartes et des confitures...
Le nom ''Reine Claude'' fut donné par le botaniste Pierre Belon à une prune qu’il rapporta d’un voyage en Orient en l’honneur de la reine Claude de France, fille de Louis XII, épouse de François Ier qui, paraît-il, était douce et bonne.

 


La noix

 

Jugians regia, le noyer commun, est originaire de Perse et fut introduit en Europe par les Romains vers le IVe siècle av. J.-C. Il devint alors une ressource importante de nourriture et de bois dans bien des régions. Le noyer est un grand arbre à croissance lente, qui peut atteindre 45 m de haut. Ses feuilles sont pennée et son écorce est grise. Chaque noyer porte des fleurs femelles discrètes et des chatons mâles. Les coques ligneuses des fruits sont entourées d’un péricarpe
charnu vert, appelé brou, et contiennent 2 cerneaux qui ont l’aspect d’hémisphères cérébraux...
Le noyer noir, Jugians nigra, originaire du nord-est de l’Amérique fut introduit en Europe avant 1656. Surtout cultivé pour son bois et ses qualités ornementales, il est plus grand que notre noyer commun. Ses grosses noix, dures à casser, sont riches en phosphore.