Gratin de pommes de terre
au beaufort et à la morteau
Gratin du Jura. Délicieux, facile à réaliser, économique, pour des convives affamés après une journée intense...
Ingrédients pour 4 convives
1 Kg de pommes de terre : Charlotte
1 Saucisse de Morteau ou 1 “Jésus”
100 g de Beaufort
100 g de Beurre
50 Cl de lait
25 Cl de crème fraîche liquide
Sel & Poivre
Indications de préparation
Éplucher les pommes de terre. Les essuyer.
Les couper en rondelles puis les placer dans une sauteuse avec les 50 cl de Lait.
Laisser cuire à petite ébullition 10 min.
Verser l’ensemble dans un plat à gratin beurré.
Ajouter la crème fraîche.
Parsemer de 80 g de Beaufort râpé,
et du reste de beurre en parcelles.
CUISSON à four chaud, Th 7 - 210°, pendant 40 min.
Sans la piquer, placer la saucisse de Morteau dans une casserole.
Couvrir la saucisse d’eau froide.
Porter à ébullition.
Laisser cuire doucement 40 min.
La retirer,
l’égoutter puis la couper en tranches épaisses.
Répartir les rondelles de saucisses entre les rondelles de pommes de terre.
Parsemer de 20 g de Beaufort râpé.
CUISSON à four chaud, Th 7 - 210°c, pendant 10 min. Servir chaud !
• Dans une potée franc-comtoise avec
du lard, du bœuf, un os de mouton et des légumes Elle sera délicieuse coupée en rondelles dans : • Une salade
tiède de pommes de terre ou de lentilles assaisonnée d’une
vinaigrette à l’échalote. |
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A.O.C de 1968. Une grosse meule de 20 à 70 Kg à
croûte lisse, une saveur fruitée et une grande onctuosité, "le vrai goût de la montagne", l'on parle du Beaufort. C'est le gastronome
Brillat-Savarin qui baptisa ainsi ce fromage.
Fabriqué à partir de lait cru et entier - affiné 5 mois minimum -
dans une région homogène, située autour de la Vanoise, le "Beaufortain",
la Tarentaise et la Maurienne, en résumé la Savoie !
Caractéristique : un talon concave, à l'inverse de ceux des autres
fromages à pâte pressée et cuite. Cette forme permettait de le
transporter sans problème, sanglé à dos de mulet, lors de la
descente des alpages dans la vallée.
La pomme de terre nous vient des Andes
péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous
le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude... Les
écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée
d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande -
version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès
d’immigrés venus d'Ulster. Sur le continent, on raconte plutôt que
ce sont les marins de Pizarre qui en firent don, en 1534, a un
couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit
quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les
feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour
nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et
dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir
les animaux. C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et
pharmacien militaire, vit en elle une parade contre la famine
pendant sa captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en
portant à la boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans
la plaine des sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents
de terre afin de cultiver expérimentalement la pomme de terre.
Faisant ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de
terre, laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin
d’encourager le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme
de terre devint une denrée de base en France. Une réussite !
Parmentier n’en tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux:
Légion d’honneur, 1 titre de Baron et une charge d'inspecteur
général de la santé.
À la fin du XVIIIe siècle, elle constitue la
principale production agricole de l’Allemagne, où elle fait son
apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle a été
introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à l’apparition
du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la famine et le
départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre 1845 et 1850.
Aujourd’hui, c’est surtout la quatrième grande culture mondiale, après le blé, le riz et le maïs.