Brochettes de dinde
Déguster
avec un Chinon, éventuellement un rosé de Provence.
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Si l’on utilise des
brochettes en bois, les laisser tremper dans de l’eau la
nuit précédente, afin d’éviter qu’elles ne noircissent lors
de la cuisson… |
Ingrédients pour 4/8 convives
1 kilo de filet de dinde
100 g de beurre
1 cuillère à soupe d’huile
100 g de raisins secs
1 Tranche de ± 500 g de jambon blanc - très ép. 1 cm
1 boîte de 10 tranches d’ananas
350 g de riz
1 Pincée de paprika
Sel & Poivre
Indications de préparation
Couper
le filet de dinde en cubes de la grosseur d’une noix, les
assaisonner de sel, de poivre et de paprika.
Les
faire revenir ensuite à la poêle dans l’huile et la
moitié du beurre chauds, sur feu pas trop vif.
Laisser bien
cuire.
Pendant
ce temps, tremper les raisins secs à l’eau tiède.
Couper
le jambon en dés réguliers et les tranches d’ananas en
morceaux, en réservant 3 cuillères à soupe de leur jus.
Laver
le riz jusqu’à ce que l’eau soit parfaitement limpide. Le
jeter dans une quantité d’eau bouillante égale à 2 fois son
volume .
Ne pas couvrir et laisser cuire 15 min sur feu très réduit.
Retirer
les cubes de dinde de la poêle et déglacer le beurre de cuisson
avec le jus d’ananas réservé à cet effet.
Sur
8 brochettes, enfiler les cubes de dinde en les alternant avec les
morceaux d’ananas et les dés de jambon.
Les
poser sur un plat, les arroser avec le jus de cuisson de la dinde.
Les glisser à four doux ou placer sur le barbecue.
Lorsque
le riz est cuit, le dresse dans un plat, mi-creux, lui incorporer
le reste de beurre coupé en petit morceaux, les raisins secs bien
épongés et les autres morceaux d’ananas.
Mélanger délicatement.
Servir
très chaud en même temps que les brochettes.
La brochette est un produit
plébiscité. La plupart des brochettes peuvent être réaliser, au four position gril, en appartement. Pour un repas composé spécifiquement de brochettes, l'idéal reste de présenter une grande variété de brochettes avec une taille telle, que l'on puisse raisonnablement en consommer 5 ou 6 pour pendant l'ensemble du repas.
Il ne s'agit plus de proposer les
grosses brochettes des restaurants grecs ou les
mini-brochettes des Japonais. |
La dinde est véritablement une créature du
Nouveau Monde. Les archéologues ont trouvé des os fossilisés de
l’animal remontant à 40 millions d’années.
Les Mexicains furent les premiers à domestiquer le dindon. C’est
très probablement Cortes qui l’a rapporté du Mexique. Introduite en
France au XVIe siècle, sous le nom de "dinde américaine", elle mit
un certain temps à se populariser.
C’est l’ancêtre de notre dinde domestique. En 1564, Charles
Estienne. dans son ouvrage intitulé "L’Agriculture et la maison
rustique", le mentionne comme un gouffre à avoine, un gouffre à
mangeaille…
Cela n’empêcha pas les cuisiniers d’en faire grand
usage.
À l’époque où les pèlerins débarquèrent en
Nouvelle-Angleterre, le dindon sauvage de l’Est occupait les
régions boisées il prolifère encore aujourd’hui dans le nord de la
Nouvelle-Angleterre. Rien que dans le Vermont, les troupeaux de
dindons sauvages sont estimés à 20.000 pièces. Cet état délivre près
de 8 000 permis de chasse chaque année, autant aux résidents qu’aux
non-résidents.
La dinde n’émigre pas, même si elle vole bien et si elle a une très
bonne vue. Le mâle, polygame, est sociable sauf en période
d’accouplement. À cette époque, il mange peu, vivant sur la graisse
de sa caroncule, une excroissance qui pend sous son cou, et lui sert
de réserve. La femelle construit seule le nid, dans lequel elle
dépose de 8 à 15 œufs, et élève sa progéniture.
La dinde domestique que l’on mange pour le dîner du "Thanksgiving" a
été élevée pour ses gros morceaux de viande blanche. Elle a
tellement changé que les pèlerins qui célébrèrent le premier
''Thanksgiving'' auraient du mal à la reconnaître...
Au XXe siècle, sous l’influence anglo-saxonne, la dinde accompagnée
de marrons devint un mets central de Noël. Elle supplanta l’oie dans
de nombreuses provinces françaises! Hélas…
Utilisé pour assaisonner et garnir un grand nombre de plats, le paprika est une poudre faite de poivrons rouges moulus. Les poivrons (ou piments doux) nécessitent d’être moulus en plusieurs fois pour obtenir la bonne texture. Le parfum du paprika peut être doux, relevé jusqu’à très piquant, et sa couleur aller d’un rouge orangé brillant au rouge sang.
On trouve du paprika d'Espagne, d'Amérique du Sud, de Californie, mais celui de Hongrie est de qualité supérieure. La cuisine hongroise utilise couramment cette épice depuis plus d' 1 siècle. D'ailleurs le paprika qualifie à la fois le piment doux de Hongrie qui sert à fabriquer le condiment, et le condiment lui-même.
On ne connaît pas précisément l'origine du
paprika.
Il est possible que Christophe Colomb l’ait ramené d’Amérique, car
le poivron fit son apparition en Espagne dès la fin du Moyen Âge. On
le trouva ensuite en Italie, puis chez les Turcs qui
l'introduisirent dans les Balkans au XVIe siècle. On pense qu’il fut
cultivé en Hongrie par des jardiniers bulgares qui étaient nombreux
à s’y rendre.
La première mention de l’usage du paprika rouge date de 1748. Certains prétendent que le paprika en poudre est précisément une invention hongroise, sans que l’on en ait l'absolue certitude !