Gratin de pommes de terre
au bleu de Sassenage
Délicieux, facile à réaliser, pour des convives affamés après une journée intense...
Ingrédients pour 6 convives
2,2 Kg de pommes de terre – type BF 15
50 Cl de crème fraîche liquide
2 Tasses de lait
300 g de bleu de sassenage
80 g de beurre
Noix de muscade
Sel & Poivre
Indications de préparation
Éplucher
et laver les pommes de terre.
Les essuyer et les couper en minces
rondelles.
Dans un saladier, les assaisonner avec du sel, du
poivre et de la noix de muscade râpée
Beurrer
un grand plat à gratin et disposer les pommes de terre au fond.
Dans
un grand bol, émietter très finement le bleu, l’incorporer à
la crème et délayer avec le lait.
Verser
le mélange sur les pommes de terre de façon à les recouvrir.
Répartir
des noisettes de beurre sur tout le plat.
Mettre
à cuire à feu moyen - 175°c - pendant ± 1 h 30.
Terminer par un léger passage sous le grill afin que le gratin soit bien doré.
Le lait des vaches alpines est également la
source d’une fabrication de fromages bleus, c’est-à-dire à pâte
persillée. C’est notamment à Villard-de-Lans qu’est localisée la
fabrication du bleu alpin. Il porte le nom de ''bleu de Sassenage''.
Diderot en fit mention dans son Encyclopédie, preuve qu’il possédait
une histoire et une tradition bien connues.
En effet, ses origines remontent à 1338, date à partir de laquelle
les habitants du village eurent le droit de fabriquer et de vendre
leurs fromages librement. Jadis, le Sassenage était affiné sur une
couche de paille étendue par terre, où l’on attendait ''que la
moisissure vienne à l’intérieur pour donner bonne saveur au
fromage'' (d’après un texte de 1784).
C’est aujourd’hui un fromage au lait de vache pasteurisé à 45 % de
m.g à croûte naturelle et pâte persillée, affiné pendant 2 mois en
cave fraîche et humide : en forme de gros cylindre de 30 cm de Ø sur
7 à 9 cm d’épaisseur, il pèse de 4 à 6 kg. On appréciera sa légère
amertume et son caractère affirmé avec un vin nerveux et corsé.
Originaire de l’île
Banda – Archipel des Moluques. Graine d’un arbre odorant de 6 à 15 m
de haut, avec une flaveur très épicée, résineuse, à odeur de noix
fraîche, et une saveur brûlante et âcre.
Les noix de muscade
toujours râpées sont employées pour relever des plats assez fades,
comme les soufflés, la sauce béchamel et la purée de pommes de
terre. Elles aromatisent des viandes blanches, des ragoûts, des
fondues, des poissons sardines), des pâtés, boudins), des légumes,
des potages (soupe à l'oignon) et des sauces destinées à accompagner
les viandes et les omelettes. Elles sont incorporées également dans
des gâteaux, des cakes, des biscuits, des tartes aux fruits, des
gâteaux au miel et au citron, des soufflés sucrés, des compotes de
fruits, des entremets à la vanille et des confiseries. Il convient
de doser cette épice avec soin pour éviter de masquer les arômes
assez subtils des fruits. La muscade donne son arôme au vin chaud
sucré.
Elle entre dans la fabrication de certaines liqueurs
(Chartreuse) et de certains apéritifs (Vermouth). La muscade est
présente dans des mélanges d'épices. Elle s'associe en particulier,
au poivre, au clou de girofle et à la vanille.