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  Confiture de pêches au rhum 

 

 

 

 

 

 

 

 



Ingrédients pour 4 pots de 375 g

  • 2 Kg de pêches jaunes

  • 1,8 Kg de sucre cristallisé

  • 10 Cl de rhum

Indications de préparation

  • Plonger les pêches quelques secondes dans une casserole d’eau bouillante, les en retirer aussitôt, les peler, et les couper chacune en huit quartiers, en éliminant les noyaux.

  • Peser les fruits, et prévoir 800 g de sucre par kilo de fruits. 

  • Mettre les quartiers de pêches dans une grande terrine en les alternant par couches avec le sucre cristallisé. 

  • Ajouter le rhum, couvrir avec un linge propre, et laisser macérer 12 h.

  • Au bout de ce temps, verser le contenu de la terrine dans une bassine à confitures mise sur feu doux. 

  • Laisser cuire à petit feu pendant 30 min, jusqu’à ce que les pêches deviennent dorées et le sirop épais. Ne pas oublier d’écumer au fur et à mesure.

  • Placer dans des pots ébouillantés et séchés. 

  • Fermer les pots à chaud, les retourner aussitôt jusqu’à complet refroidissement. 

  • Les étiqueter, et les ranger dans un endroit sec et frais, à l’abri de la lumière et de l’humidité.

 



 

 

 

Bassine à confitures - Cuivre

 

 

 

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La pêche

 

 

300 ans avant J.-C., le philosophe grec Théophraste connaissait la pêche et la nomma ainsi pensant qu’elle venait de Perse. Les premiers écrits hébreux n’y font pas allusion et elle n’a pas de nom sanskrit, aussi est-il probable que les pêchers n’atteignirent l’Europe que peu avant l’ère chrétienne.
Au Ier siècle, Dioscoride y faisait allusion, et Pline, qui connaissait plusieurs variétés de pêches, affirmait que les Romains ne les avaient importées de Perse que récemment. Il raconte comment la transplantation des pêchers envoyés d’ Égypte sur l’île de Rhodes a échoué et comment les arbres ont ensuite été expédiés en Italie. En réalité, les pêches sont d’origine chinoise.
Les Chinois, la cultivent depuis des temps immémoriaux. Confucius les cite dans l’un de ses livres au Ier siècle av. J.-C., et on les retrouve sur des gravures jusqu’au Xe siècle av. J.-C. Les Chinois en possèdent encore une grande diversité et, lui prêtent le pouvoir d’apporter ''mille printemps”...
Autrefois, on les propageait à partir de noyaux. Ceux-ci produisent facilement des arbres mais ne sont pas fiables, cette variabilité peut avoir fait obstacle à l’expansion des pêchers en Europe. Toutefois, il est probable que plantés d’abord dans des pays chauds, à trop basse altitude et privés de leur dormance hivernale, ils aient eu du mal à fructifier. Jusqu’à la Renaissance, les pêchers cultivés en France étaient en plein vent. En 1695, Girardot initia la culture sur espaliers devant un mur blanc servant de réflecteur de chaleur.
La Quintinie, directeur des Jardins fruitiers et potagers du Roi, fit une grande place aux pêchers en espalier dans le Potager de Louis XIV. À cette époque on connaissait une quarantaine de variétés. Les pêchers furent ainsi cultivés en abondance en Île-de-France, comme à Montreuil où l’on construisit des kilomètres de murs, afin de les abriter les pêchers du froid. Après l’avènement du chemin de fer, la capitale fut alimentée avec des fruits en provenance du Midi de la France, d’Espagne et d’Italie.
Les pêchers d’Île-de-France et leurs murs tombèrent alors en désuétude. La pèche est restée associée à des desserts raffinés : pêche cardinal, pêche Condé, ou encore pêche Melba...