Crumble de poires
aux pistaches
On aime la croûte craquante des crumbles, enrobant fruits ou légumes
dissimulés sous des miettes dorées.
Fondants en bouche, ils nous
offrent un vaste choix et un plaisir immense !
Très abordables, ils sont simples à réaliser.
Chaud, croustillant et fondant à la fois, ce crumble
fait l'unanimité: ils en redemandent tous !
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Ingrédients pour 6 convives
1 Kg de poires - mûres à point
50 g de farine
150 g de cassonade
200 g de pistaches - décortiquées, non salées
100 g de beurre mou + 25 g pour le plat
1 Pincée de sel
Indications de préparation
Préchauffer
le four – Th 6 - 220°c.
Beurrer
un plat allant au four de 20 X 20 cm avec 25 g de beurre.
Peler
les poires.
Les couper en petits dés, en éliminant les cœurs
ligneux et les pépins. Les éparpiller dans le plat.
Réduire
les pistaches en poudre, à l’aide d’un robot. Parsemer 50 g
de pistaches en poudre et 50 g de cassonade.
Dans
un saladier, mélanger la farine. la cassonade, le sel et les
pistaches en poudre restantes.
Ajouter le beurre en noisettes,
ramolli à température ambiante.
Travailler le mélange du bout des doigts jusqu’à obtention de miettes plus ou moins grossières, ressemblant à du sable.
Répartir ces miettes sur les poires en couche régulière, de manière à les recouvrir complètement.
Enfourner
à mi-hauteur, et laisser cuire ± 35 min, jusqu’à ce que la
surface du crumble forme une belle croûte dorée.
Cultivé sous des formes proches depuis les temps
anciens, le pistachier vient du Moyen-Orient et d’Asie centrale. Il
était planté en Italie à la fin de l’époque romaine. Jusqu’au siècle
dernier, il était cultivé en Provence, mais n’a jamais pu pousser
dans des régions plus septentrionales.
Des graines, introduites aux
États-Unis en 1854, prospérèrent dans beaucoup d’États du sud.
La production de pistaches dans ces régions rivalise avec celles des
pays méditerranéens, notamment de la Turquie.
Le pistachier
appartient à la même famille que le manguier. C’est un petit arbre
délicat, à l’écorce grise et aux feuilles composées pennées vert
grisâtre, légèrement duveteuses. Sur les pistachiers sauvages, les
fleurs mâles et les fleurs femelles sont portées par des arbres
différents, mais certaines variétés cultivées sont monoïques. Les
fleurs en panicules, peu spectaculaires, se transforment en grappes
de petites drupes rouges et pointues. Chaque drupe est recouverte
d’une fine écale qui protège une coque ligneuse mince, divisée en 2,
contenant 1 seule petite graine ovale. C’est la pistache, appelée
aussi "amandon", verte au goût délicieux, que l’on mange surtout
grillée et salée.
Le sucre du sanskrit sarkara, trouve son
origine en Asie (Chine, Inde, Perse).
Dès le IIIe siècle av. JC, la canne à sucre était connue
dans la vallée de l'Indus, où elle poussait à l'état sauvage.
Diffusée dans un premier temps par les Perses et les Arabes jusqu'au
Bassin méditerranéen. Les Grecs et les Romains désignaient alors le
sucre sous les noms de ''sel indien'' ou ''miel d'Asie''.
La canne à
sucre fut introduite, par les explorateurs et
colonisateurs originaires de la péninsule Ibérique, aux Açores, à
Madère, au Cap-Vert, puis aux Antilles et en Amérique continentale.
• La cassonade est le sucre brut de canne raffiné 1 fois.
• Le sucre roux est extrait du sirop restant après extraction du
sucre blanc. Le produit obtenu est une masse de fins cristaux,
enrobés d'une pellicule de sirop coloré au goût de mélasse.
Le sucre de
betterave représente ± 45 % de la production
mondiale de saccharose.
Produit depuis la seconde moitié du XVIIIe siècle (le
procédé de solidification fut mis au point par le chimiste allemand
Andreas Margraff en 1747). Napoléon Ier, lors du Blocus
continental, en fit accélérer la production...
• La vergeoise : Sucre de betterave fabriqué avec des sirops de
qualité inférieure additionnés d’un colorant.
• La mélasse de betterave à sucre ayant un goût prononcé, on n'en
extrait généralement pas (sauf pour la vergeoise!) de sucre roux...