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  Granité à la pêche

 

 

 

 

 

 

 

 



Ingrédients pour 5 convives

  • 1 Litre de jus de pêches

  • 10 Cl de Noilly Prat

  • 150 G de sucre

  • Écorces de pamplemousses confites

  • 1 Verre de Vermouth

Indications de préparation

  • Mélanger le jus de fruit, le Noilly et 100 g de sucre.

  • Mélanger et verser la préparation dans un plat creux de préférence métallique.

  • Laisser prendre 3 à 4 h au congélateur.

  • Lorsque les premiers cristaux se forment, les casser avec une fourchette et ajouter 1 cuillère a soupe de sucre en malaxant.  

  • Recommencer toutes les 20 min, la même opération. 

  • Continuer jusqu’à la cristallisation totale en paillette.

  • Remplir des verres à bords larges ou former des boules et les mettre dans des coupes.

  • Servir avec quelques éclats d’écorces de pamplemousses confites et macérés dans le vermouth.

 



 

 

 

Penser à mettre le congélateur sur la position la plus froide avant de placer la sorbetière dedans.
À défaut de sorbetière, placer
le sorbet dans un plat en métal et le laisser congeler pendant 4 h. Mélanger à l’aide d’un fouet toutes les 30 min, ce, afin d’éviter la formation de cristaux. Sinon casser les cristaux de glace avec une fourchette !

Sortir le sorbet 10 min avant la dégustation afin de le “façonner” plus facilement.
Ne pas hésiter à laisser givrer les coupes 15 min au congélateur avant le service…

 

 

Pendant des siècles, les barriques de vin furent transportées par bateaux, voyageant à même le pont des navires et exposées au soleil et aux embruns.
C'est par hasard que l'on découvrit l'effet bénéfique du transport sur le vin. Sous l'action conjuguée du temps et des éléments, son goût devenait plus puissant, sa robe souvent plus ambrée...
Au siècle dernier, Joseph Noilly décide de recréer ce processus naturel et met au point en 1813 la première formule de vermouth sec français. Une méthode de fabrication unique au monde qui confère au vin un bouquet d’un raffinement exceptionnel et une identité vraiment originale, irremplaçable pour les amateurs!
En 1855, son fils Louis Noilly s'associa à son gendre Claudius Prat, afin de diriger la société qui devint de fait Noilly Prat. La société s'installa alors à Marseillan, port ensoleillé du sud de la France au bord de la Méditerranée.
Le Noilly Prat, est élaboré à partir de vins blancs du Languedoc, tels que le Picpoul et la Clairette. Ces vins sont élevés pendant au moins 1 an dans d’immenses foudres de chêne du Canada qui leur confèrent arôme et corps. Vient ensuite le célèbre vieillissement en plein air : des milliers de fûts sont exposés aux rayons du soleil méditerranéen, aux vents marins et autres rigueurs de l’hiver, ce pendant une année, afin de permette au vin d’acquérir une couleur ambrée, un bouquet délicat et un goût puissant.
Une dose subtile de mistelle : jus de raisin Muscat et alcool de vin, une infime quantité d’esprit de fruits distillés sur place et une vingtaine de plantes provenant de tous les continents vont faire de ce vin vieilli en fût un nectar original.
Le monde entier l'apprécie en apéritif, il entre également dans la composition de nombreux cocktails et révèle tous ses arômes dans des recettes de poissons, coquillages, viandes blanches…

 

 

 

 

 

 

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La pêche

 

 

300 ans avant J.-C., le philosophe grec Théophraste connaissait la pêche et la nomma ainsi pensant qu’elle venait de Perse. Les premiers écrits hébreux n’y font pas allusion et elle n’a pas de nom sanskrit, aussi est-il probable que les pêchers n’atteignirent l’Europe que peu avant l’ère chrétienne.
Au Ier siècle, Dioscoride y faisait allusion, et Pline, qui connaissait plusieurs variétés de pêches, affirmait que les Romains ne les avaient importées de Perse que récemment. Il raconte comment la transplantation des pêchers envoyés d’ Égypte sur l’île de Rhodes a échoué et comment les arbres ont ensuite été expédiés en Italie. En réalité, les pêches sont d’origine chinoise.
Les Chinois, la cultivent depuis des temps immémoriaux. Confucius les cite dans l’un de ses livres au Ier siècle av. J.-C., et on les retrouve sur des gravures jusqu’au Xe siècle av. J.-C. Les Chinois en possèdent encore une grande diversité et, lui prêtent le pouvoir d’apporter ''mille printemps”...
Autrefois, on les propageait à partir de noyaux. Ceux-ci produisent facilement des arbres mais ne sont pas fiables, cette variabilité peut avoir fait obstacle à l’expansion des pêchers en Europe. Toutefois, il est probable que plantés d’abord dans des pays chauds, à trop basse altitude et privés de leur dormance hivernale, ils aient eu du mal à fructifier. Jusqu’à la Renaissance, les pêchers cultivés en France étaient en plein vent. En 1695, Girardot initia la culture sur espaliers devant un mur blanc servant de réflecteur de chaleur.
La Quintinie, directeur des Jardins fruitiers et potagers du Roi, fit une grande place aux pêchers en espalier dans le Potager de Louis XIV. À cette époque on connaissait une quarantaine de variétés. Les pêchers furent ainsi cultivés en abondance en Île-de-France, comme à Montreuil où l’on construisit des kilomètres de murs, afin de les abriter les pêchers du froid. Après l’avènement du chemin de fer, la capitale fut alimentée avec des fruits en provenance du Midi de la France, d’Espagne et d’Italie.
Les pêchers d’Île-de-France et leurs murs tombèrent alors en désuétude. La pèche est restée associée à des desserts raffinés : pêche cardinal, pêche Condé, ou encore pêche Melba...