Pastèque à la noix de coco
Ingrédients pour 6 convives
800 G de pastèque
1 Litre de glace à la noix de coco
40 G de sucre
1 Zeste d’ une orange
4 Brins de menthe
Copeaux de noix de coco
Indications de préparation
Épépiner et prélever la chair de la pastèque. La couper en cubes.
Saupoudrer la pastèque avec le sucre, ajouter le zeste d’orange râpe et la menthe hachée.
Pour parfumer la pastèque, l’on peut ajouter à la macération 2 cuillères à soupe d’eau de fleurs d’oranger
Laisser macérer pendant 30 min.
Composer des boules de glace. Les disposer sur une assiette, les recouvrir avec la pastèque.
Décorer avec les copeaux de noix de coco et quelques feuilles de menthe fraîches.
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La pastèque semble être connue depuis au moins 3
millénaires. Elle serait indigène de 3 régions du globe: l'Afrique
(au sens large), la vallée du Nil, plus particulièrement, et
l'Arabie. Comme le melon primitif, la pastèque est douée pour
trouver de l'eau là où il n'y en a pas en apparence...
Les Hébreux désignaient les pastèques sous le nom d'abbatitchim.
Cela se traduit en arabe par "batikhâ" ou "battihah".
Le latin médiéval en fit "batheca arabica", le portugais "pateca".
Le vieux français connut la "patèque", et puis un jour un S se
glissa dans ce mot un peu rugueux, l’accent du Sud peut-être...
Elle fut décrite pour la première fois par les botanistes et les
voyageurs au XVIe siècle. Largement cultivée, elle n’avait été que
peu améliorée avant d’atteindre l’Amérique du Nord, Elle y fut
développée et donna naissance à de nombreuses variétés à chair,
écorce ou de couleurs différentes. Les plus grosses pastèques
dépassent 40 kg...
La pastèque est une liane grimpante et rampante aux feuilles
foncées, bleu-vert, pubescentes et découpées. Ses fleurs sont
petites et jaunes. Ses fruits sont des péponides comme ceux des
autres Cucurbitacées. Ils sont parfois énormes, vert clair à vert
foncé ou jaunes. Son écorce, fine et coriace, contient une chair
rouge pleine de petites graines noires. La pulpe très juteuse
contient 93 % d’eau et la manger équivaut à boire de l’eau sucrée.
Originaire des îles du Pacifique et emblème de la fertilité, le
cocotier s’est répandu dans beaucoup d’autres régions. C'est le
palmier, que l’on associe aux îles désertes de nos rêves... Il
colonise les terres grâce à ses noix creuses et flottantes.
Celles-ci sont entourées d’une mince écale recouvrant une couche
fibreuse adhérant à une coque épaisse et, avant maturité, sont
remplies d’un lait délicieux.
Le premier Occidental à la mentionner est
Marco Polo.
Il l'appelait ''noix de Pharaon'' conquis qu'il était par se fruit.
La première noix de coco fut présenté à l’Académie française en 1674
par Charles Perrault. Il fallu attendre la fin du XIXe siècle avant
de la voir en cuisine.
Aujourd'hui, la noix de coco est présente dans la cuisine créole comme dans les cuisines indienne, indonésienne et vietnamienne. Sa pulpe râpée assaisonne crudités et salades de poisson, parfume sauces et marinades, agrémente curries et ragoûts de volaille, et sert à préparer gâteaux, glaces et confitures.