Tartelettes aux poires
et aux noix
Ingrédients pour 4 convives
350 G de pâte sucrée ou sablée
150 G de cerneaux de noix
3 Poires
1 Gousse de vanille
50 G de sucre
5 Cl de liqueur de noix
1 Le jus d’ 1 citron
Beurre pour les moules à tartelettes
Indications de préparation
Peler
et épépiner les poires, couper la chair en petits cubes.
Faire
cuire sur feu doux avec le sucre, la gousse de vanille fendue en
2, le jus de citron et la liqueur de noix. Couvrir et laisser
cuire 30 min.
Étaler
la pâte sur 3 mm d’épaisseur.
En
garnir les moules individuels beurrés.
Piquer
le fond et les bords avec une fourchette puis les faire mettre au
four pour une cuisson à blanc.
CUISSON
à four chaud, Th 7, 210°c, pendant 10 min.
Lorsque
les fonds de tartelettes sont précuits, les tartiner de compote
de poires et repartir les cerneaux de noix.
Remettre
les tartelettes à cuire
CUISSON
à four chaud, Th 6, 180°c, pendant 10 min.
Servir
et déguster, tiède ou froid…
Est-elle comme bon nombre de nos fruits usuels,
originaire de la Chine où on l'aurait cultivée voici déjà 6000 ans?
Vient-elle plutôt de centrale, entre le Cachemire et la Mésopotamie.
Il est probable que le poirier sauvage croît spontanément
dans toutes les régions un tant soit peu tempérées de l'immense
Eurasie, mais faut alors des yeux très avertis pour en identifier
les fruits, surgissant minuscules après floraison remarquablement
éphémère...
Les premières poires cultivées furent sélectionnées dès l’époque préhistorique à partir d’arbres sauvages originaires d’Asie Mineure. Bien connue des Grecs et des Phéniciens, les Romains eux, cultivaient des variétés améliorées, et l’appréciaient crue, cuite ou séchée au soleil. Il en faisait déjà une boisson fermentée. Au temps de Caton, il existait au moins 6 variétés de poires différentes. Pline en mentionne 41, Palladius 56... En Italie médiévale, une liste destinée au grand-duc de Toscane, Cosme III en cite 209. La Quintinie, jardinier de Louis XIV, a dénombré 500 variétés de poires, mais a surtout privilégié la poire à cuire ''Catillac'' pour le Potager du roi. La création de la plupart de nos variétés modernes fut surtout l’œuvre de quelques arboriculteurs passionnés français et belges de la fin du XVIIIe siècle.
''Jugians regia'', le noyer commun, est
originaire de Perse et fut introduit en Europe par les Romains vers
le IVe siècle av. J.-C. Il devint alors une ressource importante de
nourriture et de bois dans bien des régions. Le noyer est un grand
arbre à croissance lente, qui peut atteindre 45 m de haut. Ses
feuilles sont pennée et son écorce est grise. Chaque noyer porte des
fleurs femelles discrètes et des chatons mâles. Les coques ligneuses
des fruits sont entourées d’un péricarpe
charnu vert, appelé brou, et contiennent 2 cerneaux qui ont l’aspect
d’hémisphères cérébraux...
Le noyer noir, ''Jugians nigra'', originaire du nord-est de
l’Amérique fut introduit en Europe avant 1656. Surtout cultivé pour
son bois et ses qualités ornementales, il est plus grand que notre
noyer commun. Ses grosses noix, dures à casser, sont riches en
phosphore.