Sorbet à la fraise
Un classique incontournable qui défie les tendances...
Ingrédients pour 6 convives
500 g de fraises (300 g de pulpe passée)
125 g de sucre semoule
1 cuillère à soupe de jus de citron
6,5 cl d’eau
Indications de préparation
Réaliser
un sirop avec l’eau et le sucre, remuer afin de faire fondre le
sucre et laisser bouillir 2 min.
Laisser
refroidir.
Rincer, équeuter les fraises.
Les mixer puis les passer au travers d’un
fin chinois (passoire), afin de retirer les pépins.
Mélanger
le sirop et le jus de citron à la purée de fruit.
Verser dans la sorbetière et laisser prendre.
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Si la fraise sauvage ''Fragaria vesca'', qui pousse dans nos bois existe depuis toujours, la fraise que nous consommons aujourd’hui est récente.
La fraise des bois d’Europe, ''Fragaria vesca'',
ressemble à une fraise pour jardin miniature.
À l’origine, c’était une plante sauvage qui donnait de nombreux
stolons et peu de fruits. Dès le Moyen Âge, on commença à la
cultiver en repiquant des stolons dans les jardins. Ses petits
fruits parfumés étaient très appréciés. C'était encore une plante
sauvage qui donnait de nombreux stolons et peu de fruits.
Au XVIe siècle, en Europe continentale surtout, on appréciait une autre espèce de fraise, ''Fragaria elatior'', très parfumée, qui produisait peu de stolons. Au XVIIe siècle, on utilisa la fraise des bois pour ses vertus médicinales. Linné, le père de la nomenclature botanique moderne, affirmait avoir guéri sa goutte par une cure de petites fraises... À Versailles, La Quintinie en cultiva en abondance dans des serres et sous châssis, pour Louis XIV qui en raffolait.
L’espèce ''F.semperflorens'', que l’on appelle aussi fraise des 4 saisons ou fraise des Alpes, fut découverte vers 1760 dans les Alpes. Elle se distingue des autres fraisiers sauvages par l’absence de stolons. Elle donne des petits fruits jaunes ou rouges à la chair extrêmement savoureuse.
On doit l’amélioration du fraisier à petits fruits aux Anglais, qui le connaissent depuis le XIIIe siècle et qui eurent l’idée de le pailler pour augmenter sa production. Ils donnèrent d’ailleurs aux fraises le nom de ''strawberry'' : baie de paille.
En 1714, Amédée-François Frézier - Officier - rapporte à Plougastel du Chili, 5 pieds d’un fruit ''Fragaria chiloensis'', lui rappelant le goût de nos fraises, mais plus gros et de couleur plus pâle. L’idée de marier les 2 variétés réussies.
Couleur, saveur et belle taille enfin réunies.
L'hybridation avec le ''Fragaria virginia'' (cité pour la première
fois dans le Massachusetts en 1621) revient au naturaliste français
Antoine-Nicolas Duchesnes.
La culture de la fraise s'est surtout développée à partir du XIXe
siècle.