Cocktail provençal
4 ou 5° à peine... un apéritif léger, délicat, frais et riche en couleur !
Ingrédients pour 1 verre
2 cl d'anisette : pastis par ex.
1 cl de sirop d’orgeat
15 cl de jus d’orange
Glaçons
Indications de préparation
Rafraîchir le verre avec les glaçons.
Verser successivement le sirop d’orgeat, le pastis puis le jus d’orange.
Mélanger. Servir très frais.
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Dans les pays qui bordent les rives de la
Méditerranée, l'anis a été depuis des siècles une boisson
incontournable, au point d'être un Art de vivre.
On ignore l'origine exacte des boissons anisées, même si l'on sait
que d'anciennes civilisations, notamment Egyptienne, l'utilisaient
comme médicament.
On sait par contre qu'au 1er siècle de notre ère, dans
l'antique Nicée, aujourd'hui territoire Turc, on invente un apéritif
anisé : le Promona.
L'alcool d'anis était également connu de Byzance. Il semble que cet
alcool se répandit rapidement dans les pays riverains de la
Méditerranée, qu'ils soient gréco-latins ou musulmans.
- le Raki (prononcer Rakeu) en Turquie,
- le Moyen Orient Syro-Arabe connaît l'Arak , une eau de vie de
raisin noir, sec et parfumée à l'anis. L'Arak est aussi distillée au
Liban, Syrie et Jordanie. Suivant les pays il prend le nom d'Arack,
Arrack, Arracki...
- En Grèce, le Raki se mue en Tsipouro, à Athènes en Ouzo, en
Arménie en Ori, sur l'île de Chio c'est du Masticha.
Raki et Arak se boivent sec ou additionnées d'eau.
Ils ont pour descendants : absinthe, Pernod,
Pastis, Casa et autres variétés d'anis qui ont essaimé à travers le
monde.
Ainsi, en Colombie l'on boira un verre d'Aguardiente d'Anis, en
Uruguay un Anisado (eau de vie de canne et grains d'anis).
Les Pieds-Noirs, se souviennent du bon vieux temps où, entre amis,
on sirotait le Phénix, l'Anis gras, et le Cristal anis en picorant
olives et amuses gueules.
L'Espagne est restée fidèle à l'anis et le déguste même en liqueur.
La France également avec sa fameuse Marie Brizard et toute sa série
de Pernod, Berger, Casa,... qui ensoleillent toujours les mémorables
parties de belotes et de pétanques.
Originaire du Moyen-Orient, l’amandier était
connu des Hébreux et des Phéniciens. Il fut acclimaté dès le Ve
siècle dans le midi de la France. Il est à présent
largement cultivé en Californie, en Afrique et en Australie du
Sud.
L‘amandier ressemble au pêcher, son proche parent botanique. Ses
fleurs rose pâle sont plus grosses et s’épanouissent avant ses
longues feuilles étroites.
Il fleurit une quinzaine de jours avant le pêcher et subit
souvent les dégâts du gel.
Les espèces sauvages ont parfois les branches épineuses. Les
fruits possèdent une enveloppe duveteuse coriace, immangeable,
brun verdâtre, mais qui s’ouvre facilement.
À l’intérieur se trouve un noyau dur, lisse, et criblé de petits
trous qui ne transpercent pas la coque. Celle-ci renferme une
graine unique, plate, ovale et pointue.
Le sirop d’orgeat, réalisé autrefois avec une décoction d'orge,
est aujourd’hui fabriqué avec une émulsion d'amandes.