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 Sfouf 

 

 

 

 

 

 

 

Abondant sur les tables marocaines, le sfouf est connu sous plusieurs dénominations on l‘appelle aussi selou ou zameta.
Les rites culinaires liés à la naissance étant très importants dans la culture marocaine, une assiette de sfouf est souvent offerte à la nouvelle maman en guise de reconstituant.
Ce plat est également servi à l‘occasion du baptême, qui a lieu lorsque le bébé a 7 jours, et pendant le Ramadan.
Dans sa présentation la plus commune, le sfouf ne comporte pas de miel et le sésame est entièrement intégré dans la pâte. On le dispose en dôme sur un plat puis on le saupoudre de sucre glace. On le décore ensuite en plantant des amandes frites, à intervalles réguliers.
Ici pour lui donner une autre forme : on étale la farce sur un lit de sésame grillé, puis on le recouvre de même. Ensuite l’on découpe ce gâteau en petits carrés et on les laisse durcir.
Dans cette recette, le sfouf ne comporte pas de cuisson finale. C‘est pourquoi il est nécessaire de faire brunir la farine au four, de frire les amandes et de faire griller le sésame.
Le “poêlage” à sec apportera à ce dernier un regain d‘arôme et un petit goût de noisette.

L‘eau de fleur d‘oranger et la gomme arabique confèrent leur caractère particulier à ces gâteaux. Les Marocains privilégient une eau de fabrication artisanale, distillée dans un alambic ressemblant à un gros couscoussier.
Lors des mariages, on asperge les invités avec de l‘eau de fleur d‘oranger, qui est aussi offerte aux jeunes mariés en compagnie du lait, du sucre et des dattes.
La gomme arabique proposée au Maroc forme des cristaux jaunâtres, que l’on devra piler avec un peu de sucre en poudre. Elle provient de 2 espèces d‘acacia, (acacia verek et acacia arabica) qui poussent en Égypte et au Moyen-Orient. Les pèlerins marocains qui font le voyage à la Mecque en rapportent souvent dans leur bagages…
 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ingrédients

  • 50 g de farine  

  • 500 g d’amandes - décortiquées, mondées 

  • 1,5 Kg de graines de sésame  

  • 2 Cuillères à soupe de cannelle en poudre

  • 1 Pincée de noix de muscade - râpée  

  • 1 Pincée de gomme arabique  

  • 1 Pincée d’anis vert en graine

  • 500 g de miel  

  • 10 Cl d’eau de fleur d’oranger  

  • 250 g de beurre

  • Huile de friture 

Indications de préparation

  • Verser la farine sur une plaque à pâtisserie, et la laisser brunir 10 min à la chaleur du four.
    La tamiser au-dessus d‘un grand plat.

  • Monder les amandes, puis les faire frire 5 min ä l‘huile, dans une poêle. Les égoutter.

  • D‘autre part, faire dorer le sésame à sec, 5 min dans une autre poêle.

  • Verser 500 g de sésame grillé dans le bol du robot-mixeur (réserver le reste), puis ajouter les amandes frites.
    Mixer le tout.
     

  • Dans le plat contenant la farine brunie, ajouter les amandes et le sésame hachés, la cannelle, la muscade râpée, la gomme arabique pilée, le beurre fondu, l‘anis pilé, le miel et l‘eau de fleur d‘oranger. 

  • Pétrir le mélange pour obtenir une farce homogène.

  • Déposer 500 g de sésame réservé dans le fond d‘un plat à four.
    Recouvrir avec la farce précédente. Parsemer avec le sésame grillé restant.

  • Aplatir le tout avec la paume de la main.
    Découper ensuite le gâteau en longueur et en largeur, pour former de petits carrés réguliers. 

  • Laisser reposer jusqu‘à ce que les sfouf deviennent durs.

 











 

 

 

 

La cuisine marocaine est souvent méconnue, voire sous-estimée. Elle se distingue pourtant par une grande diversité de plats tels que : couscous, tajines, pastilla , méchoui, pour les plus connus, mais aussi d'autres plats souvent connus des seuls Marocains, mais tout aussi succulents : le tajine mrouzia, la tangia merrakchie, la harira (soupe de rupture du jeûne du ramadan), le baddaz, la seffa...
L'originalité et la richesse de la cuisine marocaine tiennent à la multitude d'influences qu'elle a assimilée : la cuisine arabe, berbère pour le couscous notamment, la cuisine mauresque pour les ragouts et autres tajines.
On note également une influence des cuisines d'Afrique subsaharienne, juive et de quelques autres...
Toutes ces influences en ont fait une cuisine riche et variée, aux gouts très divers.

 

 

 

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L'amande

 

 

Originaire du Moyen-Orient, l’amandier était connu des Hébreux et des Phéniciens. Il fut acclimaté dès le Ve siècle dans le midi de la France. Il est à présent largement cultivé en Californie, en Afrique et en Australie du Sud. L‘amandier ressemble au pêcher, son proche parent botanique. Ses fleurs rose pâle sont plus grosses et s’épanouissent avant ses longues feuilles étroites. Il fleurit une quinzaine de jours avant le pêcher et subit souvent les dégâts du gel.
Les espèces sauvages ont parfois les branches épineuses. Les fruits possèdent une enveloppe duveteuse coriace, immangeable, brun verdâtre, mais qui s’ouvre facilement. À l’intérieur se trouve un noyau dur, lisse, et criblé de petits trous qui ne transpercent pas la coque. Celle-ci renferme une graine unique, plate, ovale et pointue.
Le sirop d’orgeat, fait autrefois avec une décoction d'orge, est aujourd’hui fabriqué avec une émulsion d'amandes.

 



L'eau de fleur d'oranger 

 


 

La fleur d'oranger (ou d'oranger amer) pousse sur le bigaradier (Citrus aurantium L.) un arbuste aux feuilles ovales et luisantes. Le bigaradier, épineux, à fleurs blanches, à l’odeur agréable, plus grandes que celle de l’oranger doux (Citrus sinensis).
À l'époque de la floraison, le faîte des rameaux d'oranger se couvre de fleurs blanches disposées en bouquets.
Dès qu'apparaissent les petits fruits, les pétales tombent au sol et sont ramassées le plus rapidement possible afin qu'ils ne perdent pas de leur blancheur.
Ils sont immédiatement distillées pour obtenir cette merveilleuse eau de fleur d'oranger qui parfume les desserts méditerranéens et la confiserie moyen-orientale.
Dans l'Antiquité, la fleur d'oranger, très parfumée, symbolisait la pureté et servait à la fabrication des couronnes pour les jeunes mariées.
Depuis toujours, la fleur d'oranger est utilisée pour favoriser la détente et soulager la fatigue.
Les Arabes ont été les premiers à découvrir ses qualités car elle pousse sur le bigaradier, très répandu en Afrique du Nord, un arbuste épineux dont les fleurs blanches ont un parfum très doux et agréable.
Lors du fameux banquet du faisan donné à Lille en 1454 par le duc de Bourgogne Philippe le Bon, "l'eau d'orange", comme on l'appelait alors, a jailli, non pas d'une fontaine, mais d'une réplique géante du Château de mélusine...
On dit qu'en Provence, l'eau de fleur d'oranger est aussi indispensable que "la salière dans les ménages. Elle parfume les navettes de Saint-Victor, les oreillettes, etc. À Noël, il est coutume de distribuer, au sortir de la Messe de Minuit, des "fougassettes" niçoises (éviter de confondre avec la fougasse) - un pain brioché tressé, parfumé à la fleur d'oranger et au safran, parfois farci de cédrat confit.
Diluée dans de l'eau chaude, elle apaise, délasse et favorise le sommeil. Grâce à ses vertus sédatives.
En cuisine ou en pâtisserie, elle parfume délicatement certains mets tels que poulet, poissons... Elle relève également le goût et l'arôme de nombreuses pâtisseries.