Boudin blanc aux noisettes
Simplicité et créativité !
Ingrédients pour 6 convives
6 boudins blancs
100 g de noisettes
80 g de beurre
Sel & Poivre du moulin
Purée de carottes
1 kg de carottes
20 cl de lait
10 cl de crème fraîche
Indications de préparation
Éplucher et laver les
carottes.
Les couper par la moitié et les jeter dans une marmite d’eau
bouillante avec 1 cuillère à soupe de gros sel.
Verser les noisettes
dans une casserole d’eau froide sur feu moyen.
Laisser cuire 30 min puis les égoutter.
Fondre 50 g de beurre
dans une sauteuse, placer les boudins blancs.
Les retourner après 5 min de cuisson.
Laisser encore 5 min puis les égoutter.
Les passer ensuite quelques instants, sous la rampe du gril, afin qu’ils soient bien dorés.
Pendant la cuisson
des boudins, écraser les carottes au presse-purée.
Les délayer ensuite avec le lait chaud puis incorporer la crème.
Assaisonner cette purée de carottes.
Fondre le reste de beurre dans une poêle, verser les noisettes, secouer la poêle et retirer du feu lorsque les noisettes sont brillantes.
Servir les boudins
blancs entourés de noisettes et présenter à part, la purée de
carottes.
Déguster chaud.
Arduenna, nom d'origine celtique d'une forêt située
sur et aux abords du massif de l'Ardenne, citée par Jules
César et Strabon.
La partie belge culmine à près de 700 m, dans les Hautes
Fagnes.
Le gibier tient une belle place dans
les menus ardennais. Dans cette région de chasseurs, le
sanglier, le chevreuil, le lièvre ou le canard sauvage sont
préparés en civet, en terrine ou simplement rôtis.
La Meuse et autres rivières permettent d’offrir aux convives
de magnifiques brochets farcis, des truites pleines de
fraicheur voire de la friture de fretins.
Les champignons de forêt accompagnent
subtilement la dinde rouge des Ardennes, au plumage roux,
autrefois réservée à la table des rois.
L’origine du boudin blanc remonte au Moyen Âge,
lorsqu'il était de tradition de débuter le réveillon de Noël par de
la bouillie de lait, servie chaude.
Dans son ouvrage, ''la Maîtresse de maison'', la baronne de Staffe
relate, en 1892, l’idée d’un cuisinier du cardinal de Mazarin,
auquel appartenait autrefois le comté de Rethel, de présenter cette
bouillie sous boyau, afin de simplifier le service, et d’apporter
aussi quelques changements radicaux à la recette traditionnelle de
la bouillie.
Ainsi est né le ''boudin blanc de Rethel'' : 17 cm de long, 120 g,
une préparation cuite qui se présente sous la forme d’une pâte très
claire, composée de viande de porc uniquement, de lait, d’œufs et
d’un assaisonnement, unis dans un boyau de porc.
Le boudin blanc de Rethel bénéficie d’une Inscription géographique protégée (IGP), qui interdit toute velléité de le fabriquer ailleurs...
Longtemps considérée comme une plante médicinale, la carotte ne commence à apparaître qu'au XVIIIe siècle avec la “carotte orange de hollande”...
Le noisetier est un arbuste buissonnant typique des bois et des forêts. Ses tiges foncées portent des feuilles arrondies et velues d’où pendent, au printemps, de magnifiques chatons mâles jaunes. Les minuscules fleurs femelles, rouge carmin, avec des styles apparents qui font penser à des tentacules d’oursins, s’ouvrent au cours des journées chaudes. Les fruits du noisetier commun, ou coudrier, Corylus avellana, et du noisetier de Byzance, Corylus colurna, sont appelés noisettes ou avelines, ils sont entourés d’un involucre charnu à la base, alors que ceux du noisetier de Lombardie, ont un involucre qui les enveloppe complètement.
Les noisetiers sont pollinisés uniquement par le vent, aussi les espèces se croisent souvent entre elles. Le coudrier sauvage est spontané en France depuis la fin des glaciations alors que le noisetier de Lombardie a été importé de Grèce par les Romains. Le noisetier américain, Corylus americana, aux feuilles en cœur, donnant des noisettes plus petites à la coque épaisse, est arrivé en Europe vers 1798.
Toutes les espèces ont été croisées au XIXe siècle pour aboutir à nos variétés actuelles, et aucune ne se reproduit plus, désormais, fidèlement.