Bouza aux pistaches
Une délicieuse “boisson” aux pistaches, typiquement tunisoise.
Souvent servie à la rupture du jeûne du Ramadan, facile à absorber, elle est assez nutritive pour tenir pendant ces journées maigres.
La “bouza” se déguste également en d’autres occasions. Cette crème peut également se déguster froide. Elle est utilisée, notamment, au cours des demandes en mariage, lorsque les hommes, des 2 familles, se rencontrent. Après s’être entendus sur les modalités, afin de célébrer l’accord, l’hôtesse de maison leur propose le fameux breuvage.
C’est un mets qui honore la personne qui la consomme, un témoignage de grande estime !
Ingrédients pour 4 convives
150 g de pistaches mondées
1 Boîte de lait sucré concentré
3 cuillères à soupe de maïzena
Décoration
Pignons de pin
Poudre d‘amandes
Noisettes
Indications de préparation
Griller les pistaches mondées 3 à 5 min sous le gril du four. Celles-ci doivent rester vertes.
Les mixer, jusqu'à l’obtention d’une pâte.
Ajouter le lait concentré puis ajouter 3 fois son volume en eau.
Ajouter enfin, 3 cuillères à soupe maïzena dans la préparation.
Mixer de nouveau à la plus grande vitesse.
Placer la bouza en cuisson et remuer sans cesse jusqu’à ce que la boisson épaississe.
Répartir la bouza dans 4 jolis verres ou coupes.
Décorer les verres de pistaches moulues, de pignons, de poudre d’amandes, en dessinant des triangles opposés, avec le saupoudrage de fruits secs moulus.
Servir la préparation chaude !
Depuis Carthage, fondée par quelques
colons phéniciens en 814 av. J.-C, Berbères, Arabes, Juifs,
Turcs, Maltais, Italiens... ont forgé une tradition
gastronomique qui reflète ces multiples héritages culturels
successifs. Celle-ci dépend aussi du climat régional et de
la géographie du pays, par voie de conséquence de ses
produits locaux.
Bien sur, la cuisine des villes sera
plus sophistiquée et plus diversifiée que celle des
campagnes, notamment en matière de pâtisserie. |
À l’origine cultivé sous les climats chauds du
Moyen-Orient, de l’Asie Orientale et de la Méditerranée, le
pistachier est l’un des plus anciens arbres à noix.
De récentes découvertes archéologiques à l'Uluburun prouvent que les
pistaches étaient déjà dégustées en 7000 av. J.-C., en Turquie.
Il était planté en Italie à la fin de l’époque romaine. Jusqu’au
siècle dernier, il était cultivé en Provence, mais n’a jamais pu
pousser dans des régions plus septentrionales.
Introduite en France au XVIIe siècle, elle était nommée alors amande
de Persie.
La pistache, fruit sec, produit par un arbuste de climat
méditerranéen, le pistachier vrai (Pistacia vera L.) de la famille
des Anacardiacées, se présente sous la forme d’une petite graine de
couleur verdâtre et de saveur douce, logée dans une coque qui
s’ouvre lorsque le fruit est mûr.
La pistache peut se consommer crue, comme les amandes, ou grillée.
Elle accompagne souvent l’apéritif. On incorpore la pistache aux
sauces, aux farces, aux terrines, aux pâtés, à la crème glacée et
aux pâtisseries.
Naturellement sans gluten, elle allège et évite les grumeaux.
Pâtisserie et sauces lui doivent beaucoup...
La pigne ou pignon, est la graine du pin parasol,
un arbre typique du pourtour méditerranéen qui pousse jusque dans
les régions atlantiques au nord de la Loire, pourvu qu’il ait la
tête au soleil, les pieds dans le sable et l’eau de la mer à
proximité.
Les grecs l'adoraient et le dédiaient au dieu de la Mer, Poséidon.
Il faut 3 ans au cône pour arriver à maturité. C’est au mois de juin
que ses écailles vont s’écarter, libérant les graines ailées,
petites graines oblongues.
Les pignons, débarrassées de leur coque dure, donnent une saveur
inégalée à la sauce au pistou dont elles lient à merveille l’huile
d’olive, l’ail et le basilic.