Purée d'oignons de Roscoff
Réputés,
les oignons de Roscoff permettent de préparer cette recette simple et
exquise qui servira d’accompagnement pour les viandes et les poissons.
L’on peut servir cette purée chaude ou la mettre au réfrigérateur
et la servir froide avec un rôti froid par exemple.
Ingrédients pour 6 convives
1 kg d’oignons
20 g de beurre
20 g de farine
25 cl de lait
20 cl de crème fraîche
Eau-de-vie : lambig (alcool de cidre) - facultatif
Noix de muscade
Sel & Poivre
Indications de préparation
Chauffer une grande casserole pleine d’eau
salée.
Lorsqu’elle bout, jeter les oignons avec leurs peaux.
Laisser frémir 30 min.
Pendant ce temps, fondre le beurre dans une
casserole.
Dès qu’il grésille, ajouter la farine en remuant pour que le
mélange mousse.
Verser alors le lait froid et remuer régulièrement jusqu’à
épaississement.
Réserver.
Égoutter les oignons.
Les éplucher, puis les
mixer.
Les incorporer à la sauce.
Ajouter la crème fraîche, 2 cuillères à soupe d’eau-de-vie,
éventuellement…
Saler, poivrer, râper un peu de muscade.
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Originaire de l’Asie et de la Palestine, l’oignon
est cultivé depuis + de 5000 ans. Apprécié des Égyptiens et des
Hébreux, surtout cru, il possédait, aux yeux des Grecs de grandes
vertus thérapeutiques. En Europe, depuis la fin du Moyen Âge,
l’oignon est l’un des piliers de la cuisine et de l’alimentation.
À
la fois légume et condiment, jaune, rouge ou blanc, il vient de la
Côte-d’Or, du Vaucluse, du Finistère et du Nord. Mais la production
française demeurant insuffisante, il
est aussi importé des Pays-Bas, d’Espagne, d’Italie et même
d’Égypte.
Lambig est un des noms donnés à une eau-de-vie de cidre fabriquée en Bretagne. Aussi appelée localement gwinardant, odivi ou lagout, c'est l'équivalent breton de la Goutte dans le reste de l'Ouest de la France ou du calvados en Normandie.
Le mot lambig est le résultat de l'évolution phonétique de l’emprunt lexical du mot alambic en moyen-breton, l'appareil ayant donné son nom au produit. Le lambig est en effet obtenu par distillation de cidre dans un alambic.
Commercialisé, il titre en général 40%
d’alcool.
Il est utilisé en cuisine, en digestif, plus rarement en
apéritif. Vieilli en fûts de chêne pendant 4 ans, il est alors
appelé "fine Bretagne" - AOR depuis 1999.