Logo

 

"Pommes d'amour" 

 

 

 

 

 

 

 

Quand on fait la foire, on la fait jusqu’au bout !


Et comme il n’y pas de foire sans pomme d’amour... croquons la pomme!

Il fait si bon sous la tonnelle que l’on voudrait prolonger la fiesta jusqu’à l’aurore!
Après plusieurs danses endiablées, on a oublié qu’on s’était bien gobergé, et l’envie vient de grignoter quelques sucreries qui remettent du baume aux cœurs essoufflés par la mazurka et la polka.
Mignardise de bon aloi et gourmandises de foires pour s’encanailler en sifflant le dernier petit verre de gnôle, dans la langueur d’un soir d’été…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ingrédients pour 6 convives

  • 6 Petites pommes rouges

  • 500 g de sucre en morceaux

  • 100 g de beurre

  • 1 Cuillère à café de jus de citron

  • Colorant rouge alimentaire 

Indications de préparation

  • Laver et essuyer les pommes.
    Les équeuter, puis les embrocher sur un bâtonnet assez long.

  • Mettre dans une casserole à bord assez haut le sucre, le jus de citron, le beurre et 15 cl d’eau.
    Faire fondre sur feu moyen.

  • Mélanger et laisser cuire jusqu’à ce que le sirop commence à blondir sur les bords.

  • Verser le colorant goutte à goutte, jusqu’à obtention de la bonne couleur.

  • Tremper chaque pomme dans le sirop en la roulant pour l’enrober entièrement.

  • La plonger aussitôt dans un grand saladier d’eau froide en continuant de tourner.

  • La piquer sur un support.
    Par exemple un saladier rempli de sucre en poudre ou un gros fruit, afin de laisser sécher.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pomme

 

 

Nos pommes actuelles, ''Malus communis'', sont issues de pommiers sauvages originaires d’Asie centrale. Les espèces sauvages de pommes étaient déjà récoltées pendant la préhistoire. On a retrouvé des restes de pommes coupées dans les cités lacustres des vallées alpines.

Les pommes étaient aussi bien connues des Phéniciens. Caton n’en comptait que 6 variétés au IIe siècle av. J.-C. Mais lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'', au Ier siècle av. J.-C., chaque région possédait ses pommiers. Un siècle après, Pline en connaissait déjà 32 variétés. Les Romains qui pratiquaient le greffage, importèrent la pomme en Gaule...

Le Moyen Âge apprécia beaucoup la pomme, on en trouvait partout, elle était, en
général, peu chère et on la considérait comme un fruit pouvant également servir de légume. Les Celtes appelaient le pommier ''avallo'', un nom que l'on retrouve dans celui de la ville d'Avallon, île légendaire et sacrée dont le nom signifie simplement ''pommeraie''. D'ailleurs, dans la famille des langues indo-européennes, la pomme était nommée ''abol'', qui a donné ''apple'' en anglais, ''apfel'' en allemand, et ''appel'' en néerlandais.
En latin, ''pommum'' désigne un fruit à pépin ou à noyau. Au Moyen Âge, dans certaines langues comme le français et le catalan, le mot ''pommum'' a changé de sens pour désigner uniquement la pomme.
Dans d’autres langues comme le roumain, il signifie encore aujourd’hui le fruit.