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  Confiture de poires au cidre

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ingrédients pour 8 pots de ± 370 g

  • 3 kg de poires mûres et bien fermes - type Guyot

  • 2,25 Kg de sucre cristallisé.
    Compter 750 g de sucre par kg de poires épluchées

  • 1 Citron - non traité

  • 1 Gousse de vanille

  • 1 Bouteille de cidre brut

  • 125 G de poires - séchées

Indications de préparation

  • Préparer les poires : les éplucher et les couper en quartiers en éliminant les parties dures du centre. Au fur et à mesure, les disposer par couches dans une bassine à confitures en alternant avec des couches de sucre.

  • Laver le citron en le brossant, prélever son zeste et presser son jus.

  • Fendre la gousse de vanille en deux et bien la gratter. Mettre le tout dans la bassine avec le cidre.

  • Laisser macérer 2 à 3 h. Mélanger de temps en temps.

  • Quand le sucre est complètement dissous, porter la bassine sur feu moyen et amener à frémissement. 

  • Laisser cuire 1 bonne heure en mélangeant de temps en temps à la cuillère en bois. En principe, il n’y a pas besoin d’écumer.

  • Éteindre le feu sous la bassine et mettre les poires séchées.

  • Laisser reposer 24 h. Au bout de ce temps, enlever tous les morceaux de poires de la bassine à l’aide d’une écumoire. Les hacher grossièrement sur une planche à découper avant de les remettre dans le sirop. Bien mélanger.

  • Allumer à nouveau le feu et porter à frémissement. Laisser cuire encore 1 h sur feu moyen jusqu’à obtention d’une consistance “nappante”. Mélanger souvent, afin que la confiture n’attache pas.

  • Laisser refroidir un peu avant de mettre en pots. Attendre que la confiture soit bien figée pour couvrir les pots. Conserver à l’abri de la lumière et de l’humidité.

 


 

 

 

 

 

 

 

La Normandie, c'est le mariage heureux de la terre & de la mer, de ceux qui restent, profondément attachés au terroir et aux traditions ancestrales et de ceux qui partent en bateaux sur les mers profondes pêcher ou visiter les pays lointains...
Dieppe, le Havre, Honfleur, Cherbourg ont porté haut et loin les couleurs de la Normandie.
Suite à sa création en 911 par le Traité de Saint-Clair-sur-Epte entre le Viking Rollon et Charles le Simple, sur une portion de l’ancienne Neustrie, le duché de Normandie ajouta des territoires à l’ouest : en 924, la Normandie centrale: Bessin, pays d'Auge et Hiémois puis en 933 le Cotentin et les îles, aujourd’hui “Anglo-Normandes”, situées à l’Ouest du Cotentin.
À l'issue de la guerre de 100 Ans, la Normandie s’est reconstruite. Les campagnes se sont couvertes de manoirs et la prospérité a modifié le visage des villes
La province française fut partagée en 1790 en 5 départements: Calvados, Manche, Orne, Eure, et Seine-Maritime.
Située à l’entrée des mers les plus fréquentées du monde - Manche & mer du Nord -, la Normandie jouit d’une position exceptionnelle, proche des grands pôles d’affaires que constituent Londres, Paris et Bruxelles.
Agricole & touristique, elle a su attirer de nombreuses entreprises dans des filières fortes et innovantes telles que l’électronique, la chimie ou la plasturgie, mais revenons à nos assiettes....

La gastronomie normande repose sur les 4 principaux produits de ses terroirs : pomme, lait, viande et fruits de mer.
Ces abondants produits constituent la base de très nombreuses spécialités régionales.
- Région cidricole, la Normandie utilise les pommes, le cidre et le calvados dans sa cuisine. Le poiré et l’alcool de poire s’y produisent également. Ancienne région viticole, elle utilise également le raisin.
- L’eau-de-vie de cidre, appelée Blanche, fut surnommée calvados. Le pommeau, apéritif à base de calvados et de cidre, est de plus en plus exporté.
- La vache normande et la jersiaise sont connues pour la qualité de leur lait dont dérivent les produits laitiers de la région... et surtout ses fromages!
- La Normandie est la première région productrice d’huîtres, de moules et de coquilles
Saint-Jacques de France

Les spécialités culinaires sont légions: œufs brayons, soufflé de crevettes,
huîtres chaudes au pommeau, canard vallée d’Auge, anguilles du Marais Vernier, barbue à la dieppoise, galettes fécampoises , maquereaux à la dieppoise, aumônières de pommes au calvados...

 

 

 

Bassine à confitures - Cuivre

 

 

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La poire

 

 

Est-elle comme bon nombre de nos fruits usuels, originaire de la Chine où on l'aurait cultivée voici déjà 6000 ans? Vient-elle plutôt de centrale, entre le Cachemire et la Mésopotamie. Il est probable que le poirier sauvage croît spontanément
dans toutes les régions un tant soit peu tempérées de l'immense Eurasie, mais faut alors des yeux très avertis pour en identifier les fruits, surgissant minuscules après floraison remarquablement éphémère...

Les premières poires cultivées furent sélectionnées dès l’époque préhistorique à partir d’arbres sauvages originaires d’Asie Mineure. Bien connue des Grecs et des Phéniciens, les Romains eux, cultivaient des variétés améliorées, et l’appréciaient crue, cuite ou séchée au soleil. Il en faisait déjà une boisson fermentée. Au temps de Caton, il existait au moins 6 variétés de poires différentes. Pline en mentionne 41, Palladius 56... En Italie médiévale, une liste destinée au grand-duc de Toscane, Cosme III en cite 209. La Quintinie, jardinier de Louis XIV, a dénombré 500 variétés de poires, mais a surtout privilégié la poire à cuire ''Catillac'' pour le Potager du roi. La création de la plupart de nos variétés modernes fut surtout l’œuvre de quelques arboriculteurs passionnés français et belges de la fin du XVIIIe siècle.



Le cidre

 

 

Lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'', au 1er siècle av. J.-C., chaque région latines, possédaient ses pommiers. Les romains pratiquaient le greffage. Ils importèrent la pomme en Gaule.
Au XIe siècle, le cidre coulait dans les bolées ''normandes''...
Tout l’art du cidrier tient dans l’assemblage des diverses variétés de pommes qui donneront le cidre : 2/3 de pommes acides, douces-amères et aigres, 1/3 de pommes douces, récoltées à maturité, triées, broyées, puis portées au pressoir. Ce moût va fermenter 1 mois durant, période au cours de laquelle il sera, comme le vin, clarifié à plusieurs reprises.
Parmi les meilleurs, ceux de Valognes et surtout de Cambremer en pays d’Auge, légèrement troubles certes, mais d’une saveur incomparable!