Confiture de poires au cidre
Ingrédients pour 8 pots de ± 370 g
3 kg de poires mûres et bien fermes - type Guyot
2,25 Kg de sucre cristallisé.
Compter 750 g
de sucre par kg de poires épluchées
1 Citron - non traité
1 Gousse de vanille
1 Bouteille de cidre brut
125 G de poires - séchées
Indications de préparation
Préparer
les poires : les éplucher et les couper en quartiers en éliminant
les parties dures du centre. Au fur et à mesure, les disposer par
couches dans une bassine à confitures en alternant avec des couches
de sucre.
Laver le citron en le brossant, prélever son zeste et presser son jus.
Fendre
la gousse de vanille en deux et bien la gratter. Mettre le tout dans
la bassine avec le cidre.
Laisser macérer 2 à 3 h. Mélanger de temps en temps.
Quand le sucre est complètement dissous, porter la bassine sur feu moyen et amener à frémissement.
Laisser cuire 1 bonne heure en mélangeant de temps en temps à la cuillère en bois. En principe, il n’y a pas besoin d’écumer.
Éteindre
le feu sous la bassine et mettre les poires séchées.
Laisser
reposer 24 h. Au bout de ce temps, enlever tous les morceaux de poires
de la bassine à l’aide d’une écumoire. Les hacher grossièrement
sur une planche à découper avant de les remettre dans le sirop. Bien
mélanger.
Allumer
à nouveau le feu et porter à frémissement. Laisser cuire encore 1 h
sur feu moyen jusqu’à obtention d’une consistance “nappante”.
Mélanger souvent, afin que la confiture n’attache pas.
Laisser refroidir un peu avant de mettre en pots. Attendre que la confiture soit bien figée pour couvrir les pots. Conserver à l’abri de la lumière et de l’humidité.
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Est-elle comme bon nombre de nos fruits usuels,
originaire de la Chine où on l'aurait cultivée voici déjà 6000 ans?
Vient-elle plutôt de centrale, entre le Cachemire et la Mésopotamie.
Il est probable que le poirier sauvage croît spontanément
dans toutes les régions un tant soit peu tempérées de l'immense
Eurasie, mais faut alors des yeux très avertis pour en identifier
les fruits, surgissant minuscules après floraison remarquablement
éphémère...
Les premières poires cultivées furent sélectionnées dès l’époque préhistorique à partir d’arbres sauvages originaires d’Asie Mineure. Bien connue des Grecs et des Phéniciens, les Romains eux, cultivaient des variétés améliorées, et l’appréciaient crue, cuite ou séchée au soleil. Il en faisait déjà une boisson fermentée. Au temps de Caton, il existait au moins 6 variétés de poires différentes. Pline en mentionne 41, Palladius 56... En Italie médiévale, une liste destinée au grand-duc de Toscane, Cosme III en cite 209. La Quintinie, jardinier de Louis XIV, a dénombré 500 variétés de poires, mais a surtout privilégié la poire à cuire ''Catillac'' pour le Potager du roi. La création de la plupart de nos variétés modernes fut surtout l’œuvre de quelques arboriculteurs passionnés français et belges de la fin du XVIIIe siècle.
Lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'',
au 1er siècle av. J.-C., chaque région latines, possédaient ses
pommiers. Les romains pratiquaient le greffage. Ils importèrent la
pomme en Gaule.
Au XIe siècle, le cidre coulait dans les bolées ''normandes''...
Tout l’art du cidrier tient dans l’assemblage des diverses variétés
de pommes qui donneront le cidre : 2/3 de pommes acides,
douces-amères et aigres, 1/3 de pommes douces, récoltées à maturité,
triées, broyées, puis portées au pressoir. Ce moût va fermenter 1
mois durant, période au cours de laquelle il sera, comme le vin,
clarifié à plusieurs reprises.
Parmi les meilleurs, ceux de Valognes et surtout de Cambremer en
pays d’Auge, légèrement troubles certes, mais d’une saveur
incomparable!