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 Roulade de dinde, bacon et
         gruyère, à la bière
 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une belle adaptation régionale de la classique escalope "Cordon bleu".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ingrédients pour 6 convives

  • 6 Escalopes de dinde - très fines

  • 8 Tranches fines de lard fumé - bacon

  • 6 Petites tranches de gruyère ou emmenthal

  • 8 Cl de bière blonde

  • 1 Oignon - émincé finement

  • 400 g de haricots verts

  • Beurre salé

  • Poivre

Indications de préparation

  • Laver et ébouter les haricots verts.
    Les faire cuire “al dente” dans une grande quantité d’eau bouillante salée, puis les plonger dans de l’eau glacée afin qu'ils restent verts.  

  • Étaler les escalopes de dinde sur le plan de travail. 

  • Poser dessus 1 tranche de bacon et 1 tranche de gruyère.

  • Poivrer abondamment.
    Rouler les escalopes, et les maintenir fermées à l’aide de piques en bois pour obtenir les “roulades”.

  • Détailler les 2 dernières tranches de lard en lamelles.

  • Fondre l’oignon et 1 belle noix de beurre dans une sauteuse.
    Ajouter les roulades, et les tourner afin de bien les enrober. 

  • Laisser cuire ± 10 min sur feu moyen, les arroser de bière puis  ajouter les haricots verts.

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cordon bleu, surnom donné à un chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit, sous l'ancien Régime, désigne aujourd'hui un  cuisinier hors pair.

L'ordre du Saint-Esprit fut la plus illustre des décorations de la Monarchie. Institué en 1578 par Henri III pendant les guerres de Religion, les chevaliers de cet ordre portaient comme insigne une croix de Malte suspendue à un large ruban de couleur moirée bleu ciel.
L'application culinaire reste plus prosaïques: certains seigneurs, tous dignitaires du Saint-Esprit et porteurs du cordon de l'ordre, avaient pris l'habitude de se réunir en une sorte de club gourmand afin de cultiver l'art du bien-boire et du bien-manger. Leurs déjeuners devinrent célèbres et l'on employa un temps l'expression : "faire un repas de cordons bleus".
Puis cette expression migra populairement des prestigieux gourmets aux préparateurs des plats eux-mêmes : des cuisiniers et cuisinières hors pair.

En 1895, Marthe Distel, journaliste, publie le premier journal de cuisine : La Cuisinière "Cordon Bleu". Le succès du journal aidant, elle se lance rapidement dans des démonstrations culinaires, innovant pour l'époque...

C'est dans les années 1950 que Madame Brassart impulsera a l'école le dynamisme qui lui permettra sa remarquable dimension internationale. Depuis, le groupe "Cordon bleu" est  devenu un business mondial... (18 000 étudiants/an - 2009)

Par ailleurs, le "cordon bleu" est une escalope de veau panée, fourrée de fromage à pâte dure (souvent emmental ou gruyère) fondu et d'1 tranche de jambon

 

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La dinde

 

 

La dinde est véritablement une créature du Nouveau Monde. Les archéologues ont trouvé des os fossilisés de l’animal remontant à 40 millions d’années.
Les Mexicains furent les premiers à domestiquer le dindon. C’est très probablement Cortes qui l’a rapporté du Mexique. Introduite en France au XVIe siècle, sous le nom de "dinde américaine", elle mit un certain temps à se populariser.
C’est l’ancêtre de notre dinde domestique. En 1564, Charles Estienne. dans son ouvrage intitulé "L’Agriculture et la maison rustique", le mentionne comme un gouffre à avoine, un gouffre à mangeaille… Cela n’empêcha pas les cuisiniers d’en faire grand usage.
À l’époque où les pèlerins débarquèrent en Nouvelle-Angleterre, le dindon sauvage de l’Est occupait les
régions boisées il prolifère encore aujourd’hui dans le nord de la Nouvelle-Angleterre. Rien que dans le Vermont, les troupeaux de dindons sauvages sont estimés à 20.000 pièces. Cet état délivre près de 8 000 permis de chasse chaque année, autant aux résidents qu’aux non-résidents.
La dinde n’émigre pas, même si elle vole bien et si elle a une très bonne vue. Le mâle, polygame, est sociable sauf en période d’accouplement. À cette époque, il mange peu, vivant sur la graisse de sa caroncule, une excroissance qui pend sous son cou, et lui sert de réserve. La femelle construit seule le nid, dans lequel elle dépose de 8 à 15 œufs, et élève sa progéniture.
La dinde domestique que l’on mange pour le dîner du "Thanksgiving" a été élevée pour ses gros morceaux de viande blanche. Elle a tellement changé que les pèlerins qui célébrèrent le premier ''Thanksgiving'' auraient du mal à la reconnaître...
Au XXe siècle, sous l’influence anglo-saxonne, la dinde accompagnée de marrons devint un mets central de Noël. Elle supplanta l’oie dans de nombreuses provinces françaises! Hélas…

 



Bacon




Du Canada en passant par le Royaume-Uni, bacon vient du vieux français bakko signifiant ± jambon…
Bascon du francique germanique bakko, désignait un demi-porc démembré.
À rattacher à l'anglais
back "dos", cette viande étant fréquemment prélevée sur le dos du porc...

Le passage du westique au latin vulgaire achevé, au XIVe le verbe baconner signifiait "fumer de la viande" et baconnier un "charcutier".

Aujourd'hui, il s'agit le plus souvent de poitrine de porc fumée, avec quelques nuances entre Royaume-Uni, Canada et U.S.