Logo

 

  Tango cocktail 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'éclosion d'une danse importée par les Maures d'Espagne rappelant le Tango se situe au début du XVe siècle.
Le mouvement que ce rythme inspirait était celui de l'acte sexuel ce qui laisse présumer que cette danse symbolisait la fécondité. Elle conquit facilement les Maures de l'Espagne du sud et une partie des indigènes, mais fut réprouvée par les Espagnols du nord qui, restés indépendants et fervents catholiques, ne pouvaient assimiler une danse dont l'inconvenance choquait quelque peu...
Elle disparut donc avec le départ des conquérants. Heureusement les Gitans d'Espagne l'avaient, entre-temps, adoptée et la dansaient au son de leurs guitares...
Ne nous y trompons pas le Tango reste argentin. C'est dans ce pays qu'il évolua de manière magistrale à la fin du XIXe siècle, après l'arrivée massive d'immigrants européens, notamment Espagnols, qui se mêlèrent à la population autochtone.
En 1912 le Tango revint en Europe d'où, après avoir subi de fines retouches, complètement dépouillé de ce qui rappelait encore la mimique primitive, il repartit à la conquête du Monde.

 

 

 

 

 

 

 

ja6 site search by freefind

 

 

 


Ingrédients

  • 1/2 De gin

  • 1/4 De vermouth blanc sec

  • 1/4 De vermouth rouge

  • 2 Traits de curaçao

  • 1 Cuillère à soupe de jus d’orange 

Indications de préparation

  • Verser les ingrédients dans un shaker avec quelques cubes de glace.  

  • Frapper rapidement quelques instants.

  • Servir dans des coupes à cocktail.

  • Garnir d’1 tranche d’orange.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsque l’on prépare les cocktails directement dans le verre, verser toujours les alcools les moins forts en premier, sauf indication contraire.
Utiliser de la glace préparée en gros cubes, que ce soit pour agiter ou pour servir.

Les cocktails doivent être servis glacés. Placer les verres vides dans le réfrigérateur ou dans le freezer 1 h avant de servir.
Ne pas oublier que les cocktails, s’ils doivent être bons, doivent aussi être agréables à l’œil. Décorer avec des cerises à cocktail qui sont le plus souvent au marasquin, des olives farcies, des tranches de fruits frais, des brins de menthe, et des oignons à cocktail : petits oignons au vinaigre blanc.
Utiliser des oranges et des citrons non traités.

Afin d’améliorer encore la présentation de vos cocktails, givrer les verres : passer le bord des verres dans du jus de citron, puis les retourner sur une soucoupe contenant du sucre ou du sel fin pour les cocktails à base de tequila.
1 trait correspond généralement à  3 à 5 gouttes de liquide

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

Le gin

 


On attribue souvent au médecin Franciscus Sylvius un breuvage apparu aux Pays-Bas au XIVe siècle sous le nom de Genever : le genièvre, réalisé à base de grains et de baies de genévrier qui lui procurent son arôme particulier.
La production de genièvre trouve aussi ses origines en Italie au XVème siècle, où le genièvre était utilisé comme plante médicinale.
Cette utilisation s’est développée en Hollande au début du XVIIème siècle, où la version alcoolisée du genièvre était vendue dans les pharmacies.
Les historiens de l'alimentation et de la boisson considèrent que la distillation du genièvre par les Hollandais constitue la genèse de l'ère des alcools forts, les "eaux de vie" en Europe.
Les hollandais à l'époque revendaient de l'alcool pur ou du mauvais vin portugais coupé à l'alcool pur de genièvre  aux Anglais.
Les soldats anglais basés en Hollande découvrent le genièvre lors de la Guerre de 30 ans (1618 - 1648).
Cette boisson alcoolisée locale à base de genévrier leur étant servie avant la bataille d’où l’expression anglaise “Dutch courage”.
À leur retour de la guerre, ils ramènent le genièvre avec eux.
En 1688, le monarque hollandais Guillaume d’Orange accède au trône anglais: le genièvre devient la boisson en vogue à la cour.
Les premières distilleries anglaises apparaissent à Londres à la fin du XVIIe siècle et produisent un alcool proche du Genever qui est baptisé "Gin" et s'internationalise rapidement.
En 1730, dans certains quartiers de Londres, et en particulier à St Giles autour d’Oxford Circus, 1 foyer sur 3 produit et vend du gin, une version populaire du genièvre perçue comme l’alcool du pauvre.
L’annuaire du Commerce de la City de Londres, de Westminster et de Lambeth répertorie 40 distilleries de gin et de malt, en 1794, 90% de la production de gin émanant de Londres.
Grâce à l’invention d’un nouvel alambic à débit continu en 1832, les distillateurs sont en mesure de créer un alcool beaucoup plus pur, qui leur permet de limiter l’ajout en sucre.
Un nouveau type de gin plus aromatique apparaît alors sous le nom de "sec londonien", par opposition au gin sucré.
La saveur du gin ordinaire est devenu aujourd'hui celle d'un alcool très sec, ce qui fait qu'on le boit rarement pur et qu'on le retrouve surtout dans la composition de nombreux cocktails quand il n'est pas déjà commercialisé dans une version aromatisée .



Le curaçao

 


Curaçao Cusenier 1899

Historiquement, l'île de Curaçao faisait partie des 13 "paradis" des frères de la côte... Géographiquement elle, fait partie du groupe d'îles de petites Antilles appelé "Îles Sous-le-Vent". L'île se trouve au large des côtes du Venezuela, dans la mer des Caraïbes, entre les autres îles des Antilles néerlandaises d'Aruba et de Bonaire.

Produisant de petites oranges amères, Le curaçao est devenue une liqueur d'orange de 20°à 40° utilisée pour confectionner de nombreux cocktails.

Souvent coloré au bleu de méthylène, le curaçao peut prendre différentes couleurs telles: l'orange, l'ambré, le vert.
Quelque soit sa couleur, le curaçao est généralement considéré comme un triple sec.