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 Émincé de volaille
       au rhum blanc
 

 

 

 

 

 

 

 

Plat de Martinique. À table, la Magie opèrera...

 

 

 

 

 

 

 

 

     Délicieux avec un Beaujolais. Un vin de Cahors sera parfait également.

 

 

 


Ingrédients pour 6 convives

  • 900 g de blanc de volailles

  • 6 cl de rhum blanc

  • 3 Tranches d’ananas

  • 1 verre de jus d’ananas 

  • 30 cl de crème fraîche

  • 50 g de beurre

  • Farine

  • Huile

  • Sel & Poivre

Indications de préparation

  • La veille, découper les blancs de volaille en lanières et les faire mariner dans un récipient avec 3 cl de rhum blanc et le jus d’ananas.

  • Le lendemain égoutter les lanières de volaille.
    Les passer dans la farine.
    Secouer dans une passoire pour éliminer l’excédent de farine

  • Les faire sauter ensuite dans un poêlon avec un peu d’huile et 50 g de beurre chaud.  

  • La viande cuite, flamber avec 3 cl de rhum blanc.

  • Ajouter la crème fraîche et un peu d’eau. Mélanger.
    Saler, poivrer puis ajouter les tranches d’ananas coupées en petits quartiers.

  • Cuire 8 à 10 min de façon à obtenir une sauce homogène.
    Servir dans un plat creux.

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une façon innovante de peler les ananas dans les petites Antilles !




Utiliser un couteau aiguisé. Retourner l’ananas

Retirer la base dure du fruit.

Commencer à enlever l’écorce en suivant le même mouvement que sur la photo.

Une fois l’ananas pelé, retirer les restes d’écailles en découpant une spirale autour de l ‘ananas.

Retirer le reste des écailles.

Une fois coupées, les rondelles ressembleront à des roues crantées...

 

 

Cuisine des Antilles françaises
La côte du Dahomey ou "Côte des Esclaves", fut visitée dès le XIIIe siècle par des navigateurs dieppois, génois et portugais.
Dans le Nouveau Monde, le génie des esclaves africains s’est donné libre cours dans l’Art culinaire, avec des plats hauts en couleur et en saveur.
Toutefois, la plupart de ces plats hérités du continent noir n’ont pas toujours d’appellations africaines.
Aux Antilles françaises, les esclaves venus du Ghana ont conservé et adapté un beignet doré appelé Acra (ou Accra), Okra chez les Américains (du nom de Accra, la capitale de la République du Ghana). Ceux-ci donnèrent les acras Portugais (à base de pommes de terre), les Acarajés Brésiliens, boules de feu des Bahianais à base de farine de pois-chiche, les beignets d'okra de Cuba...
Le Calalou, qui est une purée de légumes avec des feuilles tendres de dachine (ou madère), d’eau, de sigine et de gombo, a traversé l’Atlantique avec les esclaves venus du Dahomey pour être servi aujourd’hui aux Antilles et en Louisiane.
La Soupe à Congo (mélange de divers légumes et de porc), est une potée antillaise originaire du... Congo.
D’autres survivances africaines sont les spécialités guadeloupéennes Didiko (petit déjeuner substantiel), Doucoune (pâte de maïs cuite à la vapeur enveloppée dans un fragment de feuilles de bananier), le Langou (pâte obtenue par le mélange de la farine de manioc avec du chocolat bouillant), le Grignogno (mélange de farine de manioc avec du café bouillant), le Mignan (légumes coupés en morceaux cuits avec du cochon salé, des herbes aromatiques et du piment) et le Bébélé qui est un savoureux mélange très épicé de tripes ou d’andouillettes, de bananes figues ou poyos.
Quant aux Martiniquais, ils ont hérité du patté en pot (ou pâté en pot). Il s’agit d’une adaptation de la très épicée rougne sénégalaise.
Les esclaves martiniquais ont également ramené avec eux le Trempage qui est un mélange de pain trempé, pressé, de pois rouges, de morue rôtie pimentée, de ragoût de viande, de bananes mures coupées en rondelles.

Des grillades épicés des redoutables Indiens caraïbes, en passant par le calalou africain, la brandade de morue française ou le colombo indien, c'est toute une large palette gastronomique qui compose cette cuisine.
L’œuvre de déculturation a fini par faire perdre aux déportés, toutes notions de leurs langues d’origine.
L’étrange communication entre oppresseurs et victimes va néanmoins se matérialiser par une langue : le créole.
Du latin criare qui veut dire "celui qui est élevé sur place", véritable construction linguistique, il est un symbole d'espoir après la tragédie passée.
Au-delà, la cuisine antillaise simple, sans artifice est la résultante d'une savoureuse osmose de tous les peuples qui y ont fait escale... de gré ou de force.

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




         

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'ananas

 



Les Indiens Tupis l’appelaient ''nanae'' qui signifie parfum. Cultivés et sélectionnés dans la nature par les Indiens d’Amérique centrale depuis des millénaires, ces fruits firent sensation parmi l’équipage de Christophe Colomb, en 1493.

Des motifs en ananas furent repris par les artistes européens, parfois déformés, sur des pommeaux et des poignées... En 1550, des ananas conservés dans du sucre étaient expédiés en Europe comme une friandise luxueuse, exotique et lucrative.

Fin XVIe, l’ananas s’était répandu jusqu’en Chine, aux Philippines et acclimaté à Java. Il colonisa peu après la côte ouest de l’Afrique. En 1686, un Hollandais du nom de Le Cour parvint à le cultiver sous serre et, en 1690, il approvisionnait les horticulteurs anglais.

L’engouement pour les ananas fut tel que les jardiniers les cultivèrent jusqu’en Écosse, sous serre, sur couches chaudes et profondes, fertilisées au fumier de cheval. En 1702, Louis XIV put goûter un ananas mûri dans les serres du château de Choisy-le-Roi !

3 principales variétés :

  • ''Cayenne lisse'', le plus courant. En dépit de son nom, il vient de Côte d’ivoire et du Cameroun.

  • ''Gros fruit'' — il peut peser plus de 3 kg — à chair ferme et jaunâtre, juteux et sucré, importé de Martinique et d’Afrique du Sud, aux feuilles épineuses, à chair jaune plus pâle, mais ferme, sa saveur est plus douce que le Cayenne.

  • ''Red spanish'' originaire du Cameroun, généralement rond à chair blanche et peau légèrement rougeâtre, particulièrement savoureux.