Caruso N°2
Caruso
Enrico, né à Naples en 1873 décédé dans la même ville en 1921. Ténor
de renommée mondiale, premier ténor au Métropolitan
Opéra de New York de 1903 à 1920. |
Ingrédients
1/3 De Dry gin
1/3 Vermouth blanc sec: Martini dry
1/3 De liqueur de menthe verte
Indications de préparation
Verser
les ingrédients dans le shaker en ajoutant quelques cubes de glace.
Frapper.
Servir dans des coupes à cocktail.
A shooter is an alcoholic mixed drink that contains between 25 ml and 100 ml of two or more spirits.
Lorsque
l’on prépare les cocktails directement dans le verre, verser
toujours les alcools les moins forts
en premier, sauf indication contraire. |
On attribue souvent au médecin Franciscus Sylvius
un breuvage apparu aux Pays-Bas au XIVe siècle sous le
nom de Genever : le genièvre, réalisé à base de grains et de baies
de genévrier qui lui procurent son arôme particulier.
La production de genièvre trouve aussi ses origines en Italie au XVème
siècle, où le genièvre était utilisé comme plante médicinale.
Cette utilisation s’est développée en Hollande au début du XVIIème
siècle, où la version alcoolisée du genièvre était vendue dans les
pharmacies.
Les historiens de l'alimentation et de la boisson considèrent que la
distillation du genièvre par les Hollandais constitue la genèse de
l'ère des alcools forts, les "eaux de vie" en Europe.
Les hollandais à l'époque revendaient de l'alcool pur ou du mauvais
vin portugais coupé à l'alcool pur de genièvre aux Anglais.
Les soldats anglais basés en Hollande découvrent le genièvre lors de
la Guerre de 30 ans (1618 - 1648).
Cette boisson alcoolisée locale à base de genévrier leur étant
servie avant la bataille d’où l’expression anglaise “Dutch courage”.
À leur retour de la guerre, ils ramènent le genièvre avec eux.
En 1688, le monarque hollandais Guillaume d’Orange accède au trône
anglais: le genièvre devient la boisson en vogue à la cour.
Les premières distilleries anglaises apparaissent à Londres à la fin
du XVIIe siècle et produisent un alcool proche du Genever
qui est baptisé "Gin" et s'internationalise rapidement.
En 1730, dans certains quartiers de Londres, et en particulier à St
Giles autour d’Oxford Circus, 1 foyer sur 3 produit et vend du gin,
une version populaire du genièvre perçue comme l’alcool du pauvre.
L’annuaire du Commerce de la City de Londres, de Westminster et de
Lambeth répertorie 40 distilleries de gin et de malt, en 1794, 90%
de la production de gin émanant de Londres.
Grâce à l’invention d’un nouvel alambic à débit continu en 1832, les
distillateurs sont en mesure de créer un alcool beaucoup plus pur,
qui leur permet de limiter l’ajout en sucre.
Un nouveau type de gin plus aromatique apparaît alors sous le nom de
"sec londonien", par opposition au gin sucré.
La saveur du gin ordinaire est devenu aujourd'hui celle d'un alcool
très sec, ce qui fait qu'on le boit rarement pur et qu'on le
retrouve surtout dans la composition de nombreux cocktails quand il
n'est pas déjà commercialisé dans une version aromatisée .