Filet de mérou
au beurre de poivron
À la poêle,
au four, au court-bouillon, en soupe, toutes les cuissons lui conviennent.
Mais c’est encore le gril qui fait le mieux ressortir la saveur de sa
chair presque sans arêtes…
Ici
une cuisson à la poêle, plus citadine, aux arômes de Provence !
Déguster avec un rosé de Provence
Ingrédients pour 4 convives
4 Beaux filets de mérou
2 Poivrons rouges
2 Poivrons verts
10 cl de vin blanc
20 cl de crème fraîche
2 Cuillères à soupe d’huile d’olive
40 g de beurre + 2 noix pour la poêle
2 cuillères à soupe de farine
2 gousses d’ail
Sel & Poivre
Indications de préparation
Couper
les poivrons en morceaux et retirer les graines. Conserver quelques dés
pour la décoration finale.
Faites
sauter les poivrons verts dans une poêle avec 1 gousse d’ail et 1
cuillère à soupe d’huile d’olive pendant ± 10 min.
Recommencer
l’opération avec les poivrons rouges.
Les
mixer séparément, puis réserver les purées dans 2 bols distincts.
Dans
une casserole, faire réduire le mélange crème fraîche et vin
blanc 5 min sur feu vif.
Dans
chaque purée de poivrons, ajouter la moitié de ce mélange.
Remettre
les purées à chauffer sur feu doux.
Ajouter 20 g de beurre en
morceaux dans chacune des préparations en lissant avec un fouet.
Saler, poivrer.
Fariner
les filets de mérou puis les secouer afin de faire tomber l’excédent.
Les
cuire 3 à 4 min de chaque côté dans une poêle avec un peu de
beurre.
Disposer les filets sur les assiettes, puis les entourer d’un côté du beurre de poivron vert et de l’autre du beurre de poivron rouge.
Décorer de dés de poivrons et servir chaud, sans attendre.
Coteaux d'Aix-en-Provence
Participant à la renommée de cette
Provence au cœur de laquelle
ils sont enracinés, les Coteaux d’Aix-en-Provence sont
désormais appréciés par les amateurs du monde entier. La
lumière, les couleurs, les senteurs, les saveurs sont le
reflet de l'art de vivre en Provence, terre de prédilection
du rosé...
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Poisson vivant dans les mers tropicales et
tempérées plutôt chaudes, le mérou, très vorace, chasse sur des
fonds rocheux. En raison de sa grande taille, il ne s’achète pas
entier mais en tronçons ou en filets.
Depuis 1993 un moratoire
interdit la pêche de ce poisson sur le littoral méditerranéen où,
proie facile des pêcheurs sous-marins, il s’était fait rare, alors
qu’il foisonnait encore dans les années 60.
Grâce à cette mesure, de
jeunes spécimens de mérous bruns viennent repeupler les eaux au
large de la Costa Brava et de Port-Gros. - 2005
De la même famille que le piment, le poivron originaire d’Amérique du sud gagna l’Amérique du Nord puis les Caraïbes. Christophe Colomb le ramena en Europe. ''Corail des jardins'' au Brésil, ''Corne de corail'' en Italie, ce fruit-légume était quasi inconnu il y a encore 50 ans, bien qu'apparut en Europe au XVIIe siècle.
Le poivron se nomme ''Piper'' en Latin et en Béarnais. Il est la base de la ''piperade'', spécialité Basquaise. Il fut tout d’abord utilisé dans la cuisine du Midi, à partir du XVIIIe siècle, particulièrement en Provence. Il commença sa carrière plus tôt en Italie, en Espagne, en Roumanie et bien sûr en Hongrie, où il est cousin du célèbre paprika. Ce nouveau venu dans nos livres de cuisine, n’est mentionné sérieusement comme légume à cuire qu’après la Seconde Guerre mondiale. C’est aujourd’hui un légume de choix de notre cuisine contemporaine. Les poivrons peuvent accompagner œufs mimosa, salade de tomates, olives, purée d’aubergines, poissons, viandes froides, etc...
Il est acquis que consommer du poisson 2 fois par semaine en alternant gras et maigre est bon pour notre santé. L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) le confirme mais elle a émis ultérieurement un avis resté étonnamment discret, invitant à se méfier des poissons prédateurs. Arrivant en fin de chaîne alimentaire, ils sont susceptibles de contenir en excès un composé toxique pour le système nerveux, le méthylmercure.
L'Afssa recommande désormais aux enfants de
- de 30 mois et aux femmes désirant un enfant, enceintes ou allaitant, de ne plus manger d'espadon, de marlin
et de siki (de la famille des requins).
Les autres prédateurs : anguille, daurade, empereur, grenadier, raie, mulet ou rouget-barbet, roussette, saumonette, sabre, baudroie, sardine, sébaste, émissole et thon, sont à limiter à 60 g par semaine pour les jeunes enfants et 150 g pour les femmes citées ci-dessus, en plus de leur consommation habituelle de poisson non prédateur. En attendant de retrouver une mer plus propre...