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 Le "véritable" pain d'épice(s) 

 

 

 

 

 

 

 

Philippe le bonC'est lors d'un voyage dans les Flandres que Philippe III de Bourgogne, dit Philippe le Bon (Dijon, 1396 - Bruges, 1467), aurait remarqué “cette bonne galette au suc d'abeille”, dont il rapporta la recette à Dijon.
Le succulent pain d'épices ne tarda pas à devenir une spécialité de la région.

Ce pain sucré, très proche du gâteau, fera le délices de nos petits gourmands à l'heure du goûter.

Dans toute l'Europe du Nord ou chaque région à sa recette, on réalise des petits pains d'épices en forme d'étoile pour mettre dans l'arbre de Noël.
La tradition veut aussi que l'on s'offre des pains d'épices décorés en forme de Père Noël. Les motifs sont alors réalisés et décorés avec du sucre glace additionnés de colorants alimentaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Ingrédients pour 1 pain d'épices

  • 200 G de farine - tamisée

  • 200 G de farine de seigle - tamisée

  • 1 Sachet de levure chimique 

  • 200 G de miel crémeux - blanc

  • 50 G de sucre roux en poudre 

  • 20 Cl de lait

  • 1 Cuillère à café d’anis en poudre

  • 1 Cuillère à café de cannelle

  • 1 Cuillère à café de gingembre

  • 1 Pincée de noix de muscade

  • 1 Pincée de clou de girofle en poudre
    Facultatif 

  • 100 G de zeste de citron et d’orange ou de gingembre confit

  • 1 Cuillère à soupe d’amandes - effilées

Indications de préparation

  • Préparation: Chauffer les 20 cl de lait à feu doux dans une casserole et ajouter à fondre les 200 g de miel et les 50 g de sucre. Délayer avec un fouet pour que la préparation soit bien homogène.
    Laisser refroidir environ 10 min.

  • Mélange: Dans un saladier, verser les 200 g de farine de blé et les 200 g de farine de seigle ainsi que le sachet de levure et les épices en poudre. Mélanger bien.

  • Pétrissage : Verser le lait aromatisé progressivement dans le saladier en remuant avec une spatule de façon à bien incorporer les ingrédients.
    Si on le désire, l’on incorpore les zestes d’agrume ou des morceaux de gingembre confit.

  • Décoration: Beurrer un grand moule à cake et verser la pâte. Réserver 1 h avant d’enfourner.
    L’on pourra parsemer la pâte de quelques amandes effilées...

  • CUISSON à four chaud, Th 4/5, 140°c. Laisser cuire pendant ± 1 h 30.

  • Vérifier la cuisson en piquant le pain avec la lame d’un couteau qui doit ressortir sèche lorsqu'il est cuit.

  • Au sortir du four Démouler et laisser refroidir le pain d’épices sur une grille.
    Mieux vaudra attendre 48 h avant de le déguster.

  • On pourra le conserver pendant plusieurs jours dans une boîte hermétique.

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le pain d'épice(s)

 

 

L'usage en est venu d'Orient, d'où sont originaires presque toutes les épices. Les Grecs les utilisent. Les caravanes chinoises qui empruntent la route de la soie et les marins qui apportent en Arabie les richesses de l'Inde, transmettent les épices à l'Occident.
Dès l'Antiquité, en Égypte, en Grèce et à Rome, des pains sont préparés avec du miel.
Le pain d'épices connut actuellement est d'origine chinoise : le mi-kong “pain de miel” ! Un pain de froment au miel et cuit au four, existant depuis le Xe siècle.

Les Croisés le découvrent à nouveau au Moyen Âge auprès des populations arabes.
Dès l'Antiquité, en Égypte, en Grèce et à Rome, des pains sont préparés avec du miel.
Au XIIIe siècle, il fait partie de la nourriture des troupes de Gengis Khan.
Plus tard les épices deviennent rares et chères. Aux XVIIe & XVIIIe siècles, le salé et l'épicé sont progressivement délaissés. On leur préfère le sucré. Le poivre disparaît des recettes de cuisine et de pâtisserie, les aromates sont utilisés en plus faible quantité.
Le pain d'épice devient progressivement une pâtisserie sucrée.

Dès l'Antiquité, en Égypte, en Grèce et à Rome, des pains sont préparés avec du miel.

Il participe en France à la réputation gastronomique de plusieurs villes telles Dijon et Reims.
Dans les pays célébrant la Saint Nicolas, comme en Belgique, le pain d'épices est un gâteau de fête, auquel les pâtissiers donnent les formes les plus diverses.

Outre-Manche, sous le nom de gingerbread, le pain d'épice reste + épicé, + dur et + compacte...
Traditionnellement, on commence par préparer le pain d'épices en pétrissant ensemble la farine et le miel afin de former une pâte-mère. Autrefois, cette pâte pouvait être laissée à lever pendant 3 mois... en l'absence de poudre à lever ou levure chimique, le pain d'épices levait grâce à une fermentation spontanée qui avait lieu pendant cette phase de maturation.
Traditionnellement, on n'utilise ni lait ni matière grasse pour confectionner le pain d'épices, ce qui en fait un produit pauvre en m.g. La pâte est ensuite cuite au four.



Le gingembre

 

 

L’âne ne peut sentir le gingembre” affirme un proverbe marocain.
La finesse de son arôme et le piquant de son goût rehaussent aussi bien la cuisine salée que la pâtisserie. Il parfume vin, bière, thé et ginger ale.

Cru ou cuit, il relève les mets fades : riz, pâtes, épinards, et même les confitures. Il réveille un bouillon de volaille ou un gratin de légumes. Râpé ou haché, il entre dans de nombreux chutneys, pickles et curries, rehausse une salade de fruits.
Mouliné, il est indispensable au “4 épices” et remplace avec bonheur le sel pour assaisonner grillades, poissons et salades vertes...