Gratin de fruits de mer
à l'oseille
Spécialité de Bretagne.
Escorter d’un
Graves blanc.
Ingrédients pour 4 convives
1 Kg de moules de bouchot
150 g de noix de pétoncle
400 g de crevettes grises
250 g de champignons de Paris
1 Botte d’oseille
80 G de beurre
20 Cl de crème fraîche épaisse
2 Jaunes d’œufs
30 g de farine
Sel & Poivre moulu
Indications de préparation
Gratter les moules sous un filet d’eau froide. Les rincer et les égoutter soigneusement.
Placer dans un faitout couvert afin de les faire ouvrir rapidement sur feu vif. Éliminer les coquilles. Filtrer le jus et le réserver.
Décortiquer les crevettes.
Sauter rapidement à la poêle les noix de pétoncle dans 10 g de beurre.
Émincer les champignons et les colorer à la poêle dans 20 g de beurre.
Rincer et essorer l’oseille. La ciseler puis la fondre à la poêle dans 10 g de beurre.
Placer le beurre restant – 40 g – à chauffer, ajouter la farine et verser 40 cl de jus de cuisson des moules.
Faire épaissir et ajouter les 2 jaunes d’œufs mélangés à la crème fraîche puis l’oseille. Saler, poivrer.
Beurrer des plats à four individuels - cassolettes.
Répartir les fruits de mer, les champignons et la sauce à l’oseille.
CUISSON à four chaud, Th 7 - 210°c. Colorer pendant 15 min.
Servir dans les plats de cuisson.
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1235, un marin Irlandais, Patrick Walton, fait naufrage sur la côte de Charente. À la nage il gagne le rivage de l’Aiguillon. Dans le but d’attraper quelques oiseaux sauvages, il plante dans l’eau des pieux, reliés par des branchages.
Ce furent des moules qui se fixèrent sur les branches.
Bouchot : ''Bout choat'' en gaélique, faisceaux
de branchages.
Elles furent Jugées nettement meilleures que celles
ramassées dans les rochers. La Mytiliculture était née !
Native d’Iran, du nord de l’Eurasie ou plus
simplement d’Europe, l’oseille est spontanée aujourd’hui du
Groenland au Chili, en passant par le cap Horn. La variété la plus
répandue en France aujourd’hui, l’oseille ''de Belleville'' a larges
feuilles blondes, mentionnée dès 1749, était naguère cultivée d’un
bout a l’autre de l’année par les maraîchers parisiens, qui la
faisaient hiverner sous châssis. Il en existe aussi une belle
variété à feuilles rouges. En climat doux, son feuillage est
bienvenu en hiver. Le catalogue Vilmorin de 1885 affirme que
certains récoltent la touffe entière, mais les maraîchers parisiens
la cueillent plutôt feuille à feuille, de manière à toujours avoir
des pousses tendres. À peine cueillie, l’oseille flétrit.
En cuisine, on l’associe souvent à d’autres légumes à feuilles
vertes afin de réduire son acidité due a l’acide oxalique, parfois
mal toléré. Ses feuilles vertes au goût acide, qui se cuisinent
comme les épinards, accompagnent traditionnellement le veau, les
œufs et les poissons de rivière, comme l’alose, le sandre ou le
brochet, dont elle dissout les arêtes.
Son acidité fait aussi merveille avec la volaille et les farces.
L’historien Waverley Root rapporte que les Lapons la font bouillir,
puis mêlent l’eau de cuisson refroidie à du lait de renne...