Crème à la rhubarbe
Rabarbergrød
Spécialité danoise.
Ingrédients pour 6 convives 1 kg de rhubarbe 75 cl d’eau 150 g de sucre 1 gousse de vanille 1 cuillère à soupe de fécule Sucre & crème fraîche liquide
Indications de préparation
Laver les tiges de rhubarbe, ne pas les éplucher afin de conserver à
la crème sa teinte rosée.
Couper
les tiges en tronçons de 2 cm.
Laisser
bouillir 3 min. Laisser bouillir
ce jus pendant 15 min avec le sucre et la vanille.
Verser dans le
liquide en ébullition la fécule délayée dans
½ verre d’eau
froide.
Remuer et laisser bouillir encore 5 min.
Verser
cette gelée veloutée
dans des individuelles.
Servir
avec la crème fraîche liquide à part.
Accompagnement
Les recouvrir d’eau – éviter d'utiliser de casserole en aluminium.
Égoutter et conserver le jus.
Laisser refroidir.
La vanille, sorte d’orchidée tropicale très peu
odorante à la fleur blanche et au fruit vert.
Il faut la cueillir à peine mûre, la plonger dans l’eau bouillante
ou l’exposer au soleil.
Cela lui donnera une couleur marron très foncé.
Cette "épice" nous vient des Aztèques. C’est
après la conquête de Mexique par les espagnols au XVIe
siècle, que l’Occident découvre la vanille. Les Aztèques
l’utilisaient déjà pour parfumer le chocolat.
Les premiers plants de vanille furent introduits à Tahiti en 1848
par l'amiral Hamelin, capitaine de la frégate La Virginie.
Ce n'est qu'en 1880 que la production s'intensifia, devenant l'une
des activités principales des îles polynésiennes...
Diverses espèces du genre Rheum étaient cultivées en Chine voilà + de 4000 ans à des fins médicinales, la racine étant un puissant laxatif.
Pline l’Ancien, de son côté, mentionne cette grande vivace cultivée par des Barbares sur les rives du fleuve Rha - autrement dit par des Tartares sur les bords de la Volga. Il semble que ce soit Marco Polo qui l’ait apportée à l’Occident, et pendant des siècles la rhubarbe a été importée de Chine via la Russie et la Turquie, ou par Shanghai et Singapour. Les marchands du XVIe siècle faisaient grand cas de ses vertus contre les maladies vénériennes.
C’est seulement vers 1800 que l’on mit en vente
sur les marchés anglais des tiges de rhubarbe. À l’époque, en
Pennsylvanie, la communauté
hollandaise savait déjà en faire des tartes et des beignets.
De nos jours, on ne consomme que le pétiole des feuilles, car le limbe, dans diverses conditions, peut se révéler toxique. Vivace vigoureuse et virtuellement indestructible, multipliée de préférence par division, la rhubarbe se plaît en climat frais; où ses tiges se récoltent de mai aux premières gelées.
Bien qu’elle habite le potager et soit
techniquement un légume, elle est souvent servie en dessert, son
acidité appelant le
sucre. Son port élégant en fait aujourd’hui une plante d'ornement...