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 Crumble aux noisettes
         et aux prunes
 

 

 

 

 

 

 

 

 

Family lunch - ja6

Chaud, croustillant et fondant à la fois, ce crumble fait l'unanimité: ils en redemandent tous !
Plat du Limousin à escorter d’une coupelle de crème fraîche...

 

Popularisé au Royaume-Uni durant la Seconde Guerre mondiale lors du rationnement, de différents ingrédients nécessaires à la préparation de tartes. Celles-ci  nécessitant trop de farine, de beurre et de sucre. Depuis, le crumble s'est largement répandu, notamment en Europe.
Cuit au four, le crumble, le plus souvent aux fruits, est composé d’1 couche de fruits dans le fond du plat, et d’1 couche de pâte à l’apparence émiettée d’où son nom.
To crumble signifie tomber en miettes, l’adjectif crumbly: friable.
Simple et économique, il se décline facilement.
Un plat salé similaire peut être réalisé avec de la viande de bœuf, voire de mouton. Dans ce cas, la recette ne comportera plus de sucre. On pourra par ex. cuisiner ce plat avec des courgettes, du bacon et du parmesan. La pâte sera alors au parmesan, à la farine, à la chapelure, avec un soupçon de paprika et une gousse d'ail écrasée...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ingrédients pour 4 convives

  • 800 g de prunes

  • 125 g de farine

  • 50 g de noisettes

  • 90 g de beurre + 20 g pour le moule...

  • 90 g de sucre roux – cassonade

  • 1 Pincée de sel

Indications de préparation

  • Rincer, sécher et dénoyauter les prunes.
    Les faire revenir à la poêle avec 30 g de beurre fondu pendant 5 min.

  • Ranger les prunes dans un plat beurré.

  • Dans un saladier, placer la farine, le sucre roux, le sel et 60 g de beurre.
    Mélanger du bout des doigts afin d’obtenir une “semoule” grossière.
    Incorporer les noisettes concassées.

  • Verser cette pâte sur les prunes en une couche de 1 cm d’épaisseur.

  • CUISSON à four chaud, Th 6 - 180°c, pendant 15 min jusqu’à ce que la surface soit dorée.

  • Servir tiède ou froid.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une anecdote conte qu'un jeune homme qui avait porté la main sur les prunes de la reine Claude, fut surpris en flagrant délit et promptement pendu.
À quelque temps de là, un bandit, qui avait tenté de s'approprier les diamants de ladite reine, fut condamné à la même peine. Arrivé au pied du gibet, le voleur aurait eu le mot de sa fin :
Au moins, si je meurs, ce n'est pas pour des prunes ! ”.

 

Prune - ja6

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La prune

 


D’origine chinoise, la prune fut d’abord importée en Grèce, avant de conquérir la plupart des zones tempérées.
Pline décrivait des variétés cultivées en Syrie, en Italie et en Grèce.
Il est probable qu’elles furent disséminées en Europe du Nord par les Romains qui connaissaient déjà les quetsches puisque des noyaux caractéristiques, allongés et légèrement pointus, datant de cette époque, ont été retrouvés. Rapportée de Damas par les Croisés, le prunier de Damas vient de la région du même nom. Il fut probablement rapporté en Europe par le duc d’Anjou, au XIIe siècle.
L’expression ''pour des prunes'', remonte d’ailleurs à cette époque.

En effet, en 1148, les croisés restèrent bloqués devant les portes de Damas et ne rapportèrent de l’expédition que quelques pruniers...
Fort appréciée des princes de la Renaissance, la prune a donné au XVIe siècle de nombreuses variétés, dont certaines sont restées célèbres : la reine-claude, délicieuse comme fruit de table, la prune d’Ente, destinée à la fabrication des pruneaux, la mirabelle et son eau-de-vie blanche, la quetsche, dont on fait des tartes et des confitures...
Le nom ''Reine Claude'' fut donné par le botaniste Pierre Belon à une prune qu’il rapporta d’un voyage en Orient en l’honneur de la reine Claude de France, fille de Louis XII, épouse de François Ier qui,



Le noisetier

 


Le noisetier est un arbuste buissonnant typique des bois et des forêts. Ses tiges foncées portent des feuilles arrondies et velues d’où pendent, au printemps, de magnifiques chatons mâles jaunes. Les minuscules fleurs femelles, rouge carmin, avec des styles apparents qui font penser à des tentacules d’oursins, s’ouvrent au cours des journées chaudes.
Les fruits du noisetier commun, ou coudrier, Corylus avellana, et du noisetier de Byzance, Corylus colurna, sont appelés noisettes ou avelines, ils sont entourés d’un involucre charnu à la base, alors que ceux du noisetier de Lombardie, ont un involucre qui les enveloppe complètement.
Les noisetiers sont pollinisés uniquement par le vent, aussi les espèces se croisent souvent entre elles.
Le coudrier sauvage est spontané en France depuis la fin des glaciations alors que le noisetier de Lombardie a été importé de Grèce par les Romains.
Le noisetier américain, Corylus americana, aux feuilles en cœur, donnant des noisettes plus petites à la coque épaisse, est arrivé en Europe vers 1798.
Toutes les espèces ont été croisées au XIXe siècle pour aboutir à nos variétés actuelles, et aucune ne se reproduit plus, désormais, fidèlement.