"Pains" irlandais au gril
Irish potato bread
Ces petits pains peuvent être consommés chauds avec du beurre et de la confiture ou avec du lard grillé pour le petit déjeuner...
One of the best things you can do with left over potatoes is make Irish potato bread. The great thing is, it’s real easy too.
Ingrédients pour 4 convives
225 g de pommes de terre - coupées en morceaux
120 g de farine
1/2 Cuillère à café de sel
1/2 Cuillère à café de levure chimique
50 g de beurre en morceaux
1,5 Cuillère à soupe de lait
Quelque fines tranches de lard ou bacon
Indications de préparation
Cuire les pommes de terre à l’eau bouillante jusqu’à ce qu’elles
soient tendres.
Égoutter les pommes de terre. Les remettre dans la casserole sur
feu vif.
Laisser 1 min en tournant avec une cuillère en bois
afin qu’elles se dessèchent.
Retirer du feu. Écraser et
transformer en purée.
Mélanger la purée avec la farine la levure et le sel dans un
saladier.
Incorporer le beurre du bout des doigts afin d’obtenir
un mélange granuleux.
Ajouter la purée et mélanger à la fourchette.
Dans un puits au
milieu, verser le lait.
Mélanger afin d’obtenir une pâte lisse.
Sur une plaque farinée, pétrir 5 min. La pâte sera lisse et
souple.
Étaler en un disque de 5 mm d’épaisseur.
Couper en 2
puis chaque moitié en 6 morceaux.
Griller les tranches de lard fumé ou bacon.
Réserver au chaud.
Graisser un gril ou une poêle.
Chauffer et mettre les “pains” de
pâte à cuire 4 min afin de les dorer.
Retourner 1 fois.
Servir chaud avec le lard grillé.
La pomme de terre nous vient des Andes
péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous
le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude... Les
écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée
d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande -
version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès
d’immigrés venus d'Ulster. Sur le continent, on raconte plutôt que
ce sont les marins de Pizarre qui en firent don, en 1534, a un
couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit
quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les
feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour
nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et
dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir
les animaux. C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et
pharmacien militaire, vit en elle une parade contre la famine
pendant sa captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en
portant à la boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans
la plaine des sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents
de terre afin de cultiver expérimentalement la pomme de terre.
Faisant ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de
terre, laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin
d’encourager le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme
de terre devint une denrée de base en France. Une réussite !
Parmentier n’en tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux:
Légion d’honneur, 1 titre de Baron et une charge d'inspecteur
général de la santé.
À la fin du XVIIIe siècle, elle constitue la
principale production agricole de l’Allemagne, où elle fait son
apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle a été
introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à l’apparition
du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la famine et le
départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre 1845 et 1850.
Aujourd’hui, c’est surtout la quatrième grande culture mondiale,
après le blé, le riz et le maïs.