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 Thé de Chine

 

Principales variétés de thé chinois et quelques japonais...

 

 

 


Les plus réussis ?
Des thés de Chine auxquels sont adjoints : cannelle, cassis, framboise, gardénia, lotus, mandarine, mauve, menthe, mûre, orange ou vanille, qui peuvent se boire les uns chauds, les autres glacés... Heureusement, comme pour le vin, une très large palette existe. Un thé pour chaque occasion ? 

 

Le matin : assam, broken orange pekoe, Ceylan, darjeeling, lapsang souchong, “mélange anglais”’, “breakfast”, “morning”, orange pekoe, Saint-lames, grand yunnan.

Avec un petit déjeuner salé : lapsang souchong, yunnan.

Cocktail : orange pekoe.

Pendant le repas : darjeeling, thé au jasmin, yunnan.

L’après-midi : “afternoon”, Chine caravane, darjeeling, keamun, douchka, earl grey (le comte Grey eut l'idée de ce thé en 1835), “five o’clock”, “goût russe”, “mélange anglais”, orange pekoe, yunnan et tous les thés aromatisés et parfumés...

Le soir : Chine caravane, keamun, oolong de Formose.









  • Aislaby : Thé de Ceylan, robuste et cuivré, à accompagner d’un nuage de lait.

  • Assam : Thé noir, corsé, très foncé et très parfumé, proche du darjeeling, cultivé dans la province du nord-est de l’Inde, sur les hauts plateaux.
    Peu connu en France, il donne des thés de qualité dont les “jardins” sont particulièrement prisés outre-Manche : teen ah, kellyden, thowra. Sa saveur prononcée s’accorde aussi bien l’après-midi qu’au petit déjeuner ou avec un brunch. Souvent vendu sous les noms de ,“breakfast” et de “morning”, il constitue fréquemment la base de mélanges et, comme le yunnan, supporte un nuage de lait.

  • Chun mee : Grand thé chinois, équivalent vert du flowery orange pekoe.

  • Darjeeling noir, ambré, aromatique et sucré, au délicieux arrière-goût de miel fruité. Plus raffiné que le Ceylan flowery orange pekoe, que beaucoup de connaisseurs jugent le meilleur du monde, il pousse sur les hauts plateaux de l’Himalaya dans 61 “ jardins” indiens, classés comme les crus d’un vignoble. Vendu sous le seul nom de darjeeling, il correspond à des mélanges de plusieurs “jardins”.
    Certains, encore plus réputés, sont commercialisés avec la mention de leur “jardin” d’origine : 

    • Bannoc burn

    • Castleton

    • Gielle
      Jung­pana, au parfum de pêche mûre

    • Mim, très corsé...

    • Tukvar 

    • Windsor

Sa récolte étant très dépendante des moussons et des vents, sa qualité fluctue d’une année à l’autre. Parfait pour la première tasse matinale, il gagne surtout à être servi tout au long du repas comme au goûter mais n’admet alors ni sucre ni citron ou lait, qui altèrent sa saveur.

  •  Douyun maojian : Chinois, vert et rare, naturellement sucré et fortement parfumé.

  • Gunpowder - “poudre à fusil” : Chinois, à feuilles jeunes roulées en petites boules.
    Réputé le meilleur des thés verts, il est très consommé au Maroc avec de la menthe nana.

  • High Grown : Thé d’altitude originaire de Ceylan, noir et parfumé, excellent le matin.

  • Impérial souchong : Thé fumé de Chine, mêlé de fleurs de jasmin.

  • Keamun ou keemun : Thé noir de Chine, sombre, à l’arôme subtil, l’un des moins riche en théine. Léger, il aime à être bu l’après-midi.

  • Lapsang souchong : Aux larges feuilles âgées, mêlées de pointes blanches. Thé noir de Chine, léger et ambré, au goût fumé accentué, il est parfait pour la première tasse du matin.
    Pour mieux l’apprécier, le boire sans lait ni citron.

  • Natural leaf : Vert très doux, chinois et japonais.
    Grand oolong fancy : ce thé rare d’origine chinoise, merveille de douceur et de subtilité, a un goût de châtaigne. Le réserver aux fêtes et aux réceptions.

  • Saint-James : L’un des tout premiers “jardins” de Ceylan, le préféré des amateurs de thé acide. Fleuri, cuivré, il donne des broken orange pekoe de classe et des fanning très puissants.
    Excellent au petit déjeuner, il se boit pur ou avec un nuage de lait.

  • Sencha : Japonais, thé de tous les jours, au goût frais et légèrement amer.

  • Tarry souchong : Lapsang torréfié au feu de bambou, au goût fumé très accentué.

  • Tuocha : Le plus célèbre des Pu-erh, thés conçus autrefois pour le transport, pressés et moulés, grattés pour en prélever des copeaux.
    Il se présente sous la forme d’une couronne ressemblant à un nid d’oiseau, qui n’est émiettée qu’au moment de le faire infuser. Récoltées sur des arbres sept fois centenaires, ses feuilles sont lavées, triées, passées à la vapeur et séchées très lentement à l’air, puis fortement comprimées dans des moules de bambou. br>SSa saveur fumée permet de le consommer sans sucre.

  • Yunnan : Proche de l’assam par la géographie et le goût, il contient beaucoup de golden tips qui lui donnent sa saveur.
    Fleuron des thés noirs, non fumé, aux subtiles notes de miel, stimulant et corsé, au goût chocolaté, on le surnomme le “moka des thés”.
    Franc, puissant et coloré, c’est l’un des rares thés qui, le matin, supportent un nuage de lait.





Idéogramme du thé : CHA