Gratin
de chou rouge
aux marrons et aux pommes
En Alsace et en Picardie on le mélange aux pommes et aux marrons.
Le
reste de la France connaît surtout le chou rouge en salade au point
que certains n’ont jamais pensé qu ‘on pouvait le faire cuire.
Signalons également, puisque chou rouge il y a, qu’il est fait
mention dans les vieux livres de cuisine alsaciens d’une choucroute
au chou rouge qui devrait, peut-être, être remise à la mode...
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Ingrédients pour 6 convives
1 chou rouge
3 tranches fines de jambon fumé
6 tranches de lard de poitrine ½ sel
1 boite de marrons entiers au naturel
10 cl de vin blanc
2 pommes Reinettes
2 oignons doux
1 citron
100 g de beurre
Chapelure
Sel & Poivre
Indications de préparation
Nettoyer le chou, le couper en quartiers, le
laver et l'essorer à fond.
Le tailler ensuite en fine julienne.
Faire macérer dans le vin blanc pendant 1 h.
Peler et hacher les oignons.
Peler pommes et les émincer en les citronnant.
Blanchir le lard ½ sel et le couper en lardons.
Émincer le jambon fumé.
Chauffer du beurre dans une poêle et faire revenir les lardons jusqu'à ce qu'ils soient bien rissolés, ajouter le jambon puis les lamelles de pommes et les oignons, faire sauter le tout.
Égoutter les marrons et les faire chauffer dans un peu de beurre.
Chauffer le chou rouge dans une casserole à
couvert avec le vin blanc pendant 20 min.
L'égoutter et le
verser dans un plat à gratin beurré.
Ajouter en mélangeant au fur et à mesure les
lardons revenus, le jambon avec les pommes et les marrons
chauffés au beurre.
Saler et poivrer.
Poudrer de chapelure
puis
ajouter quelques noisettes de beurre.
CUISSON à four chaud, 160°c - Th 5 pendant ± 1 h, puis laisser gratiner sous le gril pendant 10 min.
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Le chou, est un légume primitif dont les ancêtres croissent toujours à l’état sauvage sur les côtes de l’Europe occidentale et méridionale.
Une légende grecque assure que le chou jaillit
des larmes d’un prince de Thrace châtié par Bacchus pour avoir
détruit des vignes. L’auteur latin Caton affirme de son côté que
consommer du chou macéré dans le vinaigre, peu avant ou après des
agapes, permet d’échapper à la ''gueule de bois''...
C’est en vivant de chou et d’eau claire, dit-on, que Diogène
atteignit les 90 ans. Il aurait déclaré un jour à un jeune
courtisan:
''Si tu vivais de chou, tu n’aurais pas à flatter les
puissants''. À quoi l’insolent répondit : ''Si tu flattais
les puissants, tu n’aurais pas à vivre de chou''.
Originaire des régions méditerranéennes, le
châtaignier était recherché par les Romains comme source de
nourriture et de bois. Ils entreprirent de l’acclimater dans les
Cévennes, mais on a produit des châtaignes dans la plupart des pays
du sud de l’Europe où elles représentaient un aliment important pour
nourrir les paysans plusieurs mois par an.
Les premières réelles cultures de châtaigniers sont apparues en
France au XIIIe siècle.
C’est en s’inspirant des techniques de greffages du Proche Orient,
que les ardéchois ont commencé à exploiter la culture de la
châtaigne dans leurs forêts. Séchées “à la clède”, au-dessus d’un
feu sans flammes, les châtaignes pouvaient se conserver toute
l’année et palier ainsi aux carences alimentaires fréquentes à
l’époque. Ce fait d’histoire vaut au châtaigner son surnom “d’arbre
à pain”.
L’Espagne en a exporté en abondance. On dit que celles de Madère
sont les plus grosses. Plus au nord de l’Europe. Le châtaignier s’il
peut atteindre une taille impressionnante, ne fructifie bien
qu’après les étés chauds, il est donc plutôt planté pour son bois.
Châtaignes et marrons, 2 noms pour le même fruit.
"Châtaignes" désigne un fruit plus petit. Variété de châtaigne
cultivée et améliorée — le châtaignier pousse à l’état sauvage — le
"marron est aisément reconnaissable : sa bogue hérissée d’épines,
sans cloisonnement intérieur, ne renferme qu’1 seul lobe, bien
régulier et toujours bombé, alors que la châtaigne sauvage en
contient plusieurs, serrés les uns contre les autres et souvent
aplatis sur une face, iI demeure ainsi plus présentable après
l’épluchage.
Éviter de confondre avec les fruits du marronnier — les marrons
d’Inde — qui
jonchent le sol à l’automne, amers et non comestibles, pour tout
dire très toxiques ...