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 Kuign-amann de Douarnenez

 

 

 

 

 

 

En breton “Kuign-Amann” ou Kouign-amann signifie :

gâteau au beurre.

 

Sa paternité en revient sans conteste à un certain Scordia de Douarnenez qui en 1885 inventa ce fameux gâteau...
Quelques peu modifiée au fil des ans, la simple recette de cette pâte au beurre requiert un tour de main de pâtissier accompli !

La recette sera donc juste pour information pour la plupart.

Spécialité des jours de fêtes à Douarnenez, fleuron de la pâtisserie bretonne.
Une association réussie de pâte à pain et de beurre breton… 


 

 

 

 

 

 

 

 

 









Ingrédients pour 4/6 convives

          Pâte à pain

  • 5 G de levure de boulanger

  • 15 Cl d’eau

  • 5 G de sel

  • 250 G de farine

         Fourrage

  • 200 G de beurre ½ sel breton - ramolli & coupé en dés

  • 200 G de sucre

  • 1 Œuf pour dorer – facultatif

Indications de préparation

  • Pâte à pain : Délayer la levure dans 15 cl d’eau tiède - 25°c, dans un saladier.
    Ajouter la farine et 1 pincée de sel. Pétrir et travailler jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène - 5 min.
    Couvrir la pâte d’un torchon et laisser reposer 45 min à T° ambiante ou 1 h au réfrigérateur.

  • Ajout du beurre : Étaler la pâte à la main sur un plan de travail fariné. Former un rectangle de 15 x 30 cm. Sur une moitié de la pâte, tartiner le beurre en un carré de 15 cm de côté.
    Plier la pâte afin d’enfermer le beurre.

  • Tourage : Étaler de nouveau la pâte au rouleau sur le plan de travail fariné afin d’obtenir un rectangle 4 fois plus long que large. ramener les 2 côtés vers le milieu.

  • Renouveler l’opération une 2ième fois. L’on obtient le 2ième tour. Réserver la pâte 30 min.

  • Ajout du sucre : Abaisser la pâte sur le plan de travail légèrement saupoudré de sucre afin d’obtenir un rectangle 3 fois plus long que large. Recouvrir le 1/3 central de 80 g de sucre.

  • Couvrir en ramenant le 1/3 gauche sur le sucre. Recouvrir de 80 g de sucre.

  • Fermer avec le 3ième tiers de pâte. Laisser reposer 15 min.

  • Beurrer le moule et saupoudrer le fond à avec les 40 g de sucre restant. Adapter la pâte aux dimensions du moule : 30 x 20 cm. Déposer la pâte dans le moule.

  • Laisser reposer 2 h à T° ambiante. Battre l’œuf dans un bol. Dessiner un quadrillage à la fourchette. Badigeonner d’œuf battu la pâte et enfourner.

  • CUISSON préchauffage du four à Th 6/7 - 200°c - Réduire à Th 5/6 - 160°c et enfourner pendant 45 min. Au cours de la cuisson - 2 ou 3 fois, incliner le moule et recueillir l'excédent de beurre avec une cuillère et arroser le gâteau.

  • Vérifier la cuisson. Le “Kuign-amann” doit-être caramélisé, doré...

  • Laisser refroidir un peu avant de démouler. Servir tiède !



 

 

 

 

 

 

 

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!". Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...

 

 

Née par hasard, un jour de février 1905, par hasard...  L’éditeur Gautier s’apprête à lancer le premier numéro de La Semaine de Suzette. 100.000 ex. vont être distribués gratuitement. Fièvre du bouclage, 1 page reste vierge. La rédactrice en chef invente illico l’histoire brève d’une marquise de Grand Air confrontée aux gaffes de sa jeune bonne. Survient le dessinateur Pinchon qui livre un travail. On le sollicite. Il se prend au jeu et croque les personnages. Le succès est immédiat. Conçue pour ne pas durer, ce dessin s’offre un vrai destin.
Bécassine — de son vrai nom Annaïk Labornez, née à Clocher-les-Bécasses, près de Quimper — aurait 100 ans en l'année 2005.
Première femme héroïne de bande dessinée, la Poste a tiré à son effigie à 27 millions d’exemplaires…  Quelques militants bretons rejettent sa caricature de Bretonne idiote exploitée par les Parisiens, d’autres la récupèrent comme symbole de la Bretagne asservie!
À vrai dire, Bécassine s’en fiche, tout comme les protestations des féministes.
Elle ne supporte plus que les rumeurs de la marée…
Le secret de Bécassine essayer, dans l’humble obligation de son service, de transformer la bévue en Béatitude. Heureux les pauvres en esprit ?
Il lui fut rendu, au centuple: elle a piloté un avion et conduit un tramway, skié à Megève, rencontré Turcs et Américains, soigné des malades et fait de la Résistance !
Quelle femme s’est vu offrir à son époque, même vivant 100 ans, une vie aussi “émancipée”?

 

 

 

 

 

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