Burger
branché Colmar
Hyper touristique, hyper traditionnelle, Hyper fleurie, Hyper
alsacienne... Vous êtes à Colmar !
Top burg trend Colmar, gourmet et créatif pour changer ?
Ingrédients pour 1 burger...
1 oignon
2 cuillères à soupe d'huile de tournesol
10 g de beurre
12 cl de bière légère - Colmar par ex.
2 tranches de poitrine fumée
1 bun - pain à hamburger
2 petites pincées de sucre
1 steak haché de ± 150 g
1 tranche de munster
2 cuillères à soupe de moutarde à l'ancienne
2 cuillères à soupe de mayonnaise basique
Sel
Indications de préparation
Éplucher l'oignon, le couper en grosses rondelles et séparer les rondelles en anneaux.
Chauffer 1 cuillère à soupe d'huile de
tournesol et 5 g de beurre dans une poêle, mettre les anneaux d'oignon
à dorer 5 min, tout en remuant.
Saler puis déglacer avec la
bière et laisser réduire.
Mettre les tranches de poitrine fumée dans une poêle et
les faire bien dorer afin qu'elles soient bien croustillantes.
Mettre de côté sur du papier absorbant.
Couper le pain en 2.
Mettre le beurre restant dans une poêle et faire dorer les 2
moitiés de pain, côté mie - of course !
Les réserver.
Saler et sucrer le steak de chaque côté.
Ajouter l'huile restante dans la poêle très chaude, mettre le
steak et le cuire pendant 3 min de chaque côté.
Déposer la tranche de munster sur le steak 1 min avant la fin de la cuisson et couvrir la poêle, puis laisser cuire jusqu'à ce que le munster soit fondu.
Napper le chapeau du pain de 2 cuillères à
soupe de moutarde à l'ancienne.
Napper la base du pain de
mayonnaise puis déposer les anneaux d'oignon, le steak et les
2 tranches de poitrine fumée.
Recouvrir de la 2ième moitié du pain.
Déguster chaud illico!
Aujourd'hui, en anglais, du moins en
anglo-américain, le mot hamburger désigne indifféremment
sandwich et steak haché.
Il est courant en Allemagne, comme
ailleurs, d'attribuer aux spécialités culinaires le nom de
leur ville d'origine.
Ils ouvrirent un drive-in à
San Bernardino (Californie) en 1940, où les clients
pouvaient entrer manger s’ils le voulaient ou bien repartir
en voiture avec leur nourriture. |
Le munster fait son apparition en 855 dans la
vallée de la Fecht sous la forme du "gros géromé".
La petite ville de Munster, porte un nom qui signifie simplement
monastère, car elle se forma autour d’une abbaye dont la fondation
remonte au VIIe siècle. Comme souvent, ce sont les moines
qui valorisèrent très tôt, d’une part l’activité pastorale, d’autre
part la fabrication du fromage. La vallée Munster étant rapidement
trop étroite pour la présence de nombreux troupeaux de vaches, les
paysans prirent l’habitude de les conduire sur les "hautes chaumes",
vastes étendues herbeuses qui s’étendent à plus de 1000 m
d’altitude, au-dessus des forêts de sapins. Ils s’y établissaient
pour y séjourner durant les mois d’été, de mai à septembre,
traditionnellement de la Saint-Urbain à la Saint-Michel. Il se
trouve que ces pâturages se trouvent pour la plupart situés à
l’ouest de la ligne des crêtes, et par conséquent en territoire
lorrain, de sorte que les ducs de Lorraine n’hésitèrent pas à
imposer une redevance aux "marcaires" - ainsi appelle-t-on les
vachers de Munster - sous forme de fromages qui devaient être livrés
à Gérardmer le jour de la Jean-Baptiste. Les "marcaires" profitaient
de l’occasion pour vendre le reste de leur production de fromages.
Gérardmer devint progressivement le centre de diffusion de ce
fromage de Munster, et comme Gérardmer se prononce "Gérarmé" à la
lorraine, il ne fallut pas attendre longtemps pour que le mot se
déforme encore en "géromé".
L’A.O.C du munster ou munster-géromé, est de 1969.
Son terroir s’étend aux versants alsaciens et lorrains des Vosges,
qui couvrent 7 départements, mais les meilleurs fromages sont les
fermiers, fabriqués en été sur les hautes chaumes, l’hiver à la
ferme, dans la vallée de Munster, à Remiremont ou à Gérardmer.
Comme le précise Robert J. Courtine :
"Certains fabricants font maintenant un munster aromatisé au
cumin, mais les vrais amateurs savent qu’il faut déguster le munster
nature, avec des pommes de terre en robe des champs bien chaudes,
sans pain".
Les graines de cumin proposées à part sont néanmoins tolérables.
Les fromages à saveur puissante fabriqués à la
ferme, tels le maroilles en Thièrache ou le munster en Alsace sont
habituellement accompagnés de "bières maisons".
Aujourd'hui on continue d'associer les bières du cru à ces fromages
d'exception... Ou bien, si l'on préfère le vin, l'on peut
légitimement hésiter entre gewürztraminer et pinot noir...
Dès l’antiquité, le goût piquant et parfumé de la
moutarde fut prisé. Le + souvent, les graines étaient concassées et
mélangées à du moût de raisin pour donner du ''mustums ardens''
(moût à la saveur ardente), terme à l’origine du mot ''moutarde''.
Au Moyen Âge, en Europe, on en faisait une forte consommation, son
prix étant peu élevé. Son usage était surtout réservé à
l’accompagnement des venaisons et de la charcuterie. Au XIIIe
siècle la ville de Dijon devient une référence pour son
savoir-faire. La ''moutarde de Dijon'' était d’abord sèche, se
présentant sous forme de tablettes à délayer dans du vinaigre. On
trouvait également des moutardes de pâte, mélange de sénevé,
cannelle, miel et vinaigre.
En 1390, la fabrication de la moutarde fut règlementée : elle devait
être faite de "bonne graine et compétent vinaigre", sans autre
"liant".
Louis XI aimait tellement la moutarde de Dijon qu’il avait découvert
à la Cour des grands Ducs de Bourgogne, qu’il ne se déplaçait jamais
sans un pot de ce précieux condiment.
Au XVe siècle, de petites fabriques s’implantent dans la région
dijonnaise et inventent de nouvelles saveurs.
La corporation des vinaigriers-moutardiers naquit à la fin du XVIe
siècle à Orléans.
Le XVIIIe siècle voit apparaître des moutardes aux
câpres, aux anchois ou au champagne, tandis que naissent de plus
grandes entreprises. Après avoir été commercialisée dans des
tonneaux par des marchands ambulants, la moutarde est dorénavant
vendue en pots.
Aujourd’hui, il existe une infinie variété de
goûts: moutarde de Meaux au broyage grossier qui laisse apparaître
les graines, moutarde à l’estragon, au miel, aux fines herbes, au
vin, sucrée...
La moutarde est assez facile à préparer chez soi, il suffit
d’écraser les graines de sénevé dans un mortier et de les mélanger
avec du vinaigre et du sel. Le reste n'est que question de dosage...