Pommes sarladaises
Les "vraies" pommes de terre sarladaises, à la différence de celles qui l'on sert parfois dans les restaurants ne comportent pas de truffes. En revanche, on peut les compléter de cèpes fricassés…
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Pour que les pommes sarladaises soient bien fondantes, les couper en rondelles pas trop fines en non en dés…
Garniture
traditionnelle des confits, du poulet confit, des viandes rouges, mais
aussi des truites poêlées.
L’on pourra, bien sur, augmenter la proportion
d’ail et de persil selon son goût…
Dans les verres,
un bergerac rouge
Ingrédients pour 4 convives
800 g de pommes de terre à chair fermes pas trop grosses
3 Belles gousses d'ail
1 Bouquet de persil
4 Cuillères à soupe de graisse d'oie, de canard – par défaut: saindoux
Sel & poivre
Indications de préparation
Peler les pommes de terre, les laver et les éponger à fond.
Les couper en rondelles assez épaisses.
Peler et hacher les gousses d'ail.
Laver, effeuiller et hacher le persil.
Chauffer la graisse d'oie dans une grande poêle à fond épais.
Lorsqu’elle est très chaude ajouter les pommes de terre en remplissant la poêle.
Les laisser rissoler sur feu vif en les retournant sans cesse.
Saler et poivrer, ajouter le hachis, mélanger et couvrir la poêle.
Baisser le feu et poursuivre la cuisson pendant 30 min en retournant les pommes de terre toutes les 10 min environ.
Elles devront être dorées, moelleuses et pas desséchées, mais croustillantes à l’extérieure.
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Depuis l’Égypte antique, l’ail est apprécié pour
ses vertus médicinales : il entrait déjà dans la composition de 22
des 800 potions décrites dans le ''Codex Ebers'', un papyrus rédigé
1550 ans avant notre ère.
Remède universel à l'époque de Ramses II. Les bâtisseurs de
pyramides recevaient 1 gousse d'ail par jour pour ses propriétés
toniques...
Autrefois, à Draguignan, ses gousses étaient rôties sur les feux de la Saint-Jean allumés dans toute la ville, avant d’être ensuite partagées entre tous les habitants.
Le saindoux est obtenue en faisant fondre la
graisse de porc sans viande (panne et lard gras).
Autrefois employé dans de nombreuses préparations culinaires, en
lieu et place du beurre et de l'huile - produits rares et chers - en
particulier dans les régions du Nord et de l'Est de la France. Il
était aussi utilisé pour la conservation des aliments cuits que l’on
plaçait dans des pots de grès et sur lesquels on versait du
saindoux.
Son point de fusion assez élevé (au-dessus de 30°c), sa t° critique
(200/210°c), font qu'il peut être employé en friture et qu’il est
particulièrement bien adapté aux longues cuissons. Assez pauvre en
eau on peut le conserver longtemps au sec et au frais.
Son goût assez fort et son astringence le limitent aujourd’hui aux
préparations avec lesquelles il s'accommode le mieux : le porc,
l'oignon, le chou et la choucroute ou encore dans certaines
pâtisseries. Il est régulièrement utilisé dans l'industrie pour les
biscottes et les biscuits.
Le saindoux est, de nos jours, utilisé en boulangerie, afin de
confectionner la pâte brisée, la pâte à pâtés, les pies, pour les
longues cuissons, les fritures, certaines pâtisseries voire certains
bonbons gélifiés.