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  Anchois au cidre 

 

 

 

 

 

 

Quand les anchois connaissent cette recette, ils deviennent prétentieux...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ingrédients pour 4 convives

  • 800 g d’anchois au sel

  • 2 Échalotes

  • 1/2 bouquet de persil

  • 40 g de beurre

  • 40 g de crème fraîche

  • 25 cl de cidre brut

Indications de préparation

  • La veille, dessaler les anchois à l’eau froide, en changeant l’eau de temps en temps.

Sablier - ja6

  • Le lendemain, les égoutter puis les éponger avec du papier absorbant.

  • Les disposer dans un plat allant au four. Poivrer.

  • Laver le persil, l’éponger puis le ciseler finement.

  • Peler les 2 échalotes, puis les émincer.

  • Fondre le beurre dans une casserole, ajouter les échalotes et laisser cuire doucement, sans laisser colorer.

  • Mouiller avec le cidre puis porter à ébullition et laisser réduire 2 min sur feu vif.

  • Verser sur les anchois et placer à four moyen pendant 10 min.

  • Disposer alors les anchois sur un plat de service.

  • Recueillir la sauce dans une casserole en la filtrant.

  • Ajouter la crème fraîche et le persil et réchauffer tout en fouettant.

  • Napper les anchois de cette sauce et servir chaud aussitôt.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!".
Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...


  Briton, Britannus, Britton, Breton...

 

 

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Le filet d'anchois

 

 

L'anchois aurait les propriétés d'exciter l'appétit et de faciliter la digestion...
Les Romains préparaient avec ces petits poissons écrasés et cuits dans la saumure, auxquels ils ajoutaient du vinaigre et du persil haché, une sauce très prisée qu'ils baptisaient garum. Ce garum ressemble assez à la sauce aux anchois des Britanniques.

Les filets d’anchois se trouvent très facilement en bocaux ou en petites boîtes, marinés dans de l’huile.
Ils doivent être roses et non pas gris, avec des filets bien distincts. Si on les trouve un peu trop forts au goût, les égoutter et les couvrir de lait pendant 30 min avant de les essuyer avec du papier absorbant. Pour une saveur encore plus douce, n’utiliser que l’huile...
On trouve également des filets d’anchois conservés dans du sel. Leur goût est plus délicat, mais ils doivent être trempés 30 min avant utilisation.



Le cidre

 

 

Lorsque Varron rédigea son Rerum rusticarum, au 1er siècle av. J.-C., chaque région latines, possédaient ses pommiers. Les romains pratiquaient le greffage. Ils importèrent la pomme en Gaule.
Au XIe siècle, le cidre coulait dans les bolées ''normandes''...
Tout l’art du cidrier tient dans l’assemblage des diverses variétés de pommes qui donneront le cidre : 2/3 de pommes acides, douces-amères et aigres, 1/3 de pommes douces, récoltées à maturité, triées, broyées, puis portées au pressoir. Ce moût fermentera ± 1 mois, période au cours de laquelle il sera, comme le vin, clarifié à plusieurs reprises.
Parmi les meilleurs, ceux de Valognes et surtout de Cambremer en pays d’Auge, légèrement troubles certes, mais d’une saveur incomparable!