Magrets aux cerises
Idéal pour émerveiller vos convives et fondre de plaisir...
Ingrédients pour 4 convives
2 magrets de canard gras de 400 g chacun
250 g de cerises, bigarreaux ou griottes
5 Cl de vinaigre de vin
5 Cl de Guignolet
Sel & Gros sel, Poivre
Fond de volaille
30 g de beurre
10 g de sucre roux - cassonade
Indications de préparation
Équeuter les cerises en en gardant 8 entières pour la décoration.
Inciser les peaux des magrets, les retourner et les saler au gros sel. Réserver.
Faire revenir les cerises dans 10 g de beurre.
Confectionner le
caramel faire chauffer du
sucre et de l’eau dans une casserole.
Le surveiller et éteindre
dès que le caramel a pris sa couleur.
Verser le restant du sucre et le caramel
déglacé au vinaigre sur les cerises et ajouter le guignolet.
Réserver les cerises et y ajouter le fond de volaille. Faire
bouillir, réduire et réserver.
Cuire les magrets côté peau sans matière grasse 6 à 7 min. Les retourner et cuire 5 min.
Les émincer et dresser dans les 4 assiettes de service chaudes.
Placer les cerises autour.
Faire de nouveau bouillir la sauce en la liant : avec 20 g de beurre.
Décorer avec des cerises entières, et des pommes paille…
La façon de cuisiner un magret est simple
et rapide, même pour un cordon-bleu débutant !
- saisi au gril : de 8 à 10 min côté peau
et 4 à 5 min côté chair |
Le Guignolet d’Anjou fut mis au point une
religieuse de l’abbaye des Bénédictines de Saumur en 1632.
plus tard, Jean-Baptiste Combier fonda en 1834 une
distillerie, qui devint dès lors le berceau du guignolet.
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À
Auch - Gers - où il dirigeait le restaurant de l’Hôtel de
France, André Daguin - grand cuisinier français - fut à
l’origine d’une profonde mutation en matière de cuisine du
foie gras et du confit…
De 59 à 1965, il met au point et
diffuse une manière inédite de préparer une partie du canard
gras jusqu'alors sous-employée: le filet.
Il
le cuit un peu à la manière d’un bifteck. Auparavant, dans le
Sud Ouest, on ne le servait que confit ! Le magret cuit de
cette manière et les diverses préparations qui en découlent, séduiront
progressivement les gourmets.
Le canard, dont la viande plus tendre et moins sèche que
celle de l'oie,
convient mieux à cette préparation, a pris la tête
des ventes.
Il y a 20 ans, on comptait 30 canards pour 70
oies engraissées. Aujourd’hui, les
chiffres sont largement inversés. Les producteurs apprécient
d’autant plus que le canard est moins délicat à gaver...
Servir saignant ou rosé, la peau dorée et croustillante.
Le
magret pèse environ 400 g et on compte 1 magret pour 2 personnes.
Nota :
Selon A. Daguin, l'on ne doit pas dire : “le magret” mais
"lo magret" en gascon ou "le maigret"
en français...
Le cerisier est un grand arbre pouvant atteindre
plus de 9 m de haut. Au printemps, il se couvre d’une multitude de
fleurs blanches, parfois roses. Ses feuilles effilées et finement
crènelées rappellent celles du prunier. Ses fruits, presque ronds,
suspendus par paires à de longs pédoncules, pendent en bouquets sur
les rameaux fruitiers. Leur chair, crème ou rose, tendre ou ferme,
est rarement acide.
On connaît aujourd’hui quelque 600 variétés de
cerises.
Les cerisiers cultivés ont 2 origines botaniques ''Prunus avium'',
le merisier, et ''Prunus cerasus'', le griottier.
Le merisier, connu aussi sous le nom de cerisier sauvage ou
guignier, est originaire d’Europe. Il produit des ''merises'',
petits fruits noirs et peu charnus. Elles sont surtout appréciées en
Europe centrale où elles servent à la préparation de liqueurs et d’eau-de-vie.
Les merises ont donné naissance aux guignes et aux bigarreaux. Les
''guignes'', légèrement plus grosses, sont noires, leur chair molle
est richement parfumée. Le guignier fait un bon porte-greffe pour
une autre variété. En forme libre, il peut atteindre plus de 20 m de
haut. Les ''bigarreaux'', sont fermes et croquants. Des années de
sélections ont aboutit à la création de variétés très sucrées. Les
cerises acides ont été sélectionnées à partir du ''Prunus cerasus'',
qui poussait à l’état sauvage autour de la mer Caspienne et de la
mer Noire. Elles étaient connues du grec Théophraste, environ 300
ans avant J.-C.. Les Romains les appréciaient tant qu’ils en
développèrent une demi-douzaine de variétés, et du temps de Pline,
au Ier siècle ap. J.-C., elles étaient déjà répandues en Europe.
Durant le Moyen Âge, les cerisiers se sont surtout développés en
Allemagne et en Angleterre. Parmi les cerises acides cultivées on
trouve des ''griottes'' et des ''amarelles''.